L’historien Nouha Cissé soutient que la libération des deux prisonniers membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) par l’Armée sénégalaise constitue un ‘’échange de bons procédés’’.
Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de l’Aps, Nouha Cissé estime que ce geste contribuera à renforcer la confiance mutuelle entre l’Etat et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Deux combattants du MFDC, qui étaient détenus dans un cantonnement militaire, ont été libérés par l’Armée, à la suite d’une médiation initiée par la communauté de Sant’ Egidio de Rome entre l’Etat du Sénégal et les combattants du MFDC.
Ces deux membres du MFDC appartiendraient au camp de Salif Sadio. Ils ont été libérés suite à un accord signé à Rome en décembre dernier entre l’Etat du Sénégal et la communauté de Sant Egidio.
Selon lui, « il s’agit d’un échange de bons procédés entre l’Etat et le MFDC. En 2012, le chef de guerre Salif Sadio avait fait un geste pareil en libérant 7 à 8 soldats sénégalais. Ce geste des autorités du Sénégal va renforcer la confiance mutuelle entre les deux parties ».
Plaidant pour l’élargissement de cette décision à tous les prisonniers du MFDC qui sont en détention, l’historien indique que ce geste augure des conditions très favorables à la poursuite des négociations.
Il a préconisé que les négociations soient aussi élargies aux autres fractions du MFDC ‘’même si ces dernières ont donné leur position favorable à une paix définitive’’.
L’ancien proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor une telle décision va renforcer la confiance et l’environnement apaisé entre les plénipotentiaires, avant de préciser que la libération des deux combattants par l’Armée en ce début d’année, fera de 2018 une année cruciale pour la paix en Casamance.
« Ce sont les petits pas cumulés, prévient-il qui permettront de faire de grands bons (…) mais ce n’est pas encore la paix. Il faut que tous soient vigilants ».
Pour mémoire, lors de son discours du nouvel an, le président de la République, Macky Sall, a lancé "un appel solennel" à l’endroit du MFDC pour "la consolidation de la paix" dans cette région, "une paix sans vainqueurs, ni vaincus".
Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de l’Aps, Nouha Cissé estime que ce geste contribuera à renforcer la confiance mutuelle entre l’Etat et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Deux combattants du MFDC, qui étaient détenus dans un cantonnement militaire, ont été libérés par l’Armée, à la suite d’une médiation initiée par la communauté de Sant’ Egidio de Rome entre l’Etat du Sénégal et les combattants du MFDC.
Ces deux membres du MFDC appartiendraient au camp de Salif Sadio. Ils ont été libérés suite à un accord signé à Rome en décembre dernier entre l’Etat du Sénégal et la communauté de Sant Egidio.
Selon lui, « il s’agit d’un échange de bons procédés entre l’Etat et le MFDC. En 2012, le chef de guerre Salif Sadio avait fait un geste pareil en libérant 7 à 8 soldats sénégalais. Ce geste des autorités du Sénégal va renforcer la confiance mutuelle entre les deux parties ».
Plaidant pour l’élargissement de cette décision à tous les prisonniers du MFDC qui sont en détention, l’historien indique que ce geste augure des conditions très favorables à la poursuite des négociations.
Il a préconisé que les négociations soient aussi élargies aux autres fractions du MFDC ‘’même si ces dernières ont donné leur position favorable à une paix définitive’’.
L’ancien proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor une telle décision va renforcer la confiance et l’environnement apaisé entre les plénipotentiaires, avant de préciser que la libération des deux combattants par l’Armée en ce début d’année, fera de 2018 une année cruciale pour la paix en Casamance.
« Ce sont les petits pas cumulés, prévient-il qui permettront de faire de grands bons (…) mais ce n’est pas encore la paix. Il faut que tous soient vigilants ».
Pour mémoire, lors de son discours du nouvel an, le président de la République, Macky Sall, a lancé "un appel solennel" à l’endroit du MFDC pour "la consolidation de la paix" dans cette région, "une paix sans vainqueurs, ni vaincus".