Après le mot d’ordre de grève décrété par le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes/Esr) et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), les enseignants se sont réunis devant le département de philosophie où officie le professeur Babacar Diop, pour marquer leur stupeur et leur colère suite à son arrestation. Ils exigent la libération immédiate et sans condition du professeur Babacar Diop et ses co-détenues. Dans le cas contraire, ces enseignants n’hésitent pas de brandir d’autres moyens. C’est-à-dire un arrêt systématique de l’enseignement supérieur au Sénégal.
« Nous avons décidé de marquer notre stupeur et notre colère devant le département de philosophie où officie régulièrement le professeur Babacar Diop qui a été pris par arrêté et mis en prison comme un malfrat. Ce que nous ne comprenons pas. Ce qui fait que nous sommes affecté en tant que universitaire dans nos statuts d’enseignant-chercheurs qui bénéficient d’une certaine façon, d’une certaine autonomie en terme de nos opinions », a indiqué Malick Diagne chef de département philosophie de l’Université cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour lui, le combat que menait le professeur Babacar Diop, ce n’est pas un combat à départir de façon exclusive de leur statut d’enseignant et d’universitaire. « L’université et ses universitaires ont toujours étaient aux avant-garde des combats progressistes. Y a pas moins de trois (3) ans, on nous disait que la Sénélec est une société prospère qui vendait même de l’électricité à l’étranger. Aujourd’hui, on nous dit qu’il est déficitaire de plusieurs centaines de milliards, et qu’on doit répertorier sur le dos du citoyen lambda sans aucune explication. Ça, aucun universitaire ne peut le comprendre, ne peut l’accepter », condamne M. Diagne.
Mieux martèle l’enseignant : « Si ces gens ne sont pas libérés, nous continuons avec nos moyens. C’est-à-dire un arrêt systématique de l’enseignement supérieur au Sénégal. Ce qui se passe, nous le voyons comme de la provocation. Nous sommes prêts à mener ce combat pour qu’on libère notre collègue. Nous sommes également prêts à mener ce combat pour qu’on nous éclaire sur cette affaire de hausse du pris de l’électricité ».
Abondant dans le même sens, Abdoulaye Ndoye du secrétaire général du CUSEMS, soutient que dans un pays lorsqu’on arrête un universitaire, on le met en prison, on laisse des faussaires circuler librement, des trafiquants de drogue circuler librement, le pays est en danger. Le syndicaliste, « ce qui s’est passé, c’est une atteinte à la constitution. Marcher pacifiquement, s’exprimer librement sont des droit fondamentaux qui doivent être respecté. La responsabilité incombe entièrement au gouvernement de Macky Sall ».
« Nous avons décidé de marquer notre stupeur et notre colère devant le département de philosophie où officie régulièrement le professeur Babacar Diop qui a été pris par arrêté et mis en prison comme un malfrat. Ce que nous ne comprenons pas. Ce qui fait que nous sommes affecté en tant que universitaire dans nos statuts d’enseignant-chercheurs qui bénéficient d’une certaine façon, d’une certaine autonomie en terme de nos opinions », a indiqué Malick Diagne chef de département philosophie de l’Université cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour lui, le combat que menait le professeur Babacar Diop, ce n’est pas un combat à départir de façon exclusive de leur statut d’enseignant et d’universitaire. « L’université et ses universitaires ont toujours étaient aux avant-garde des combats progressistes. Y a pas moins de trois (3) ans, on nous disait que la Sénélec est une société prospère qui vendait même de l’électricité à l’étranger. Aujourd’hui, on nous dit qu’il est déficitaire de plusieurs centaines de milliards, et qu’on doit répertorier sur le dos du citoyen lambda sans aucune explication. Ça, aucun universitaire ne peut le comprendre, ne peut l’accepter », condamne M. Diagne.
Mieux martèle l’enseignant : « Si ces gens ne sont pas libérés, nous continuons avec nos moyens. C’est-à-dire un arrêt systématique de l’enseignement supérieur au Sénégal. Ce qui se passe, nous le voyons comme de la provocation. Nous sommes prêts à mener ce combat pour qu’on libère notre collègue. Nous sommes également prêts à mener ce combat pour qu’on nous éclaire sur cette affaire de hausse du pris de l’électricité ».
Abondant dans le même sens, Abdoulaye Ndoye du secrétaire général du CUSEMS, soutient que dans un pays lorsqu’on arrête un universitaire, on le met en prison, on laisse des faussaires circuler librement, des trafiquants de drogue circuler librement, le pays est en danger. Le syndicaliste, « ce qui s’est passé, c’est une atteinte à la constitution. Marcher pacifiquement, s’exprimer librement sont des droit fondamentaux qui doivent être respecté. La responsabilité incombe entièrement au gouvernement de Macky Sall ».
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