C’est la première fois que des victimes vont parler des atrocités très sérieuses qui ont été commises durant la première guerre civile. Et puis, c’est dans un contexte où nous pensons que l’année prochaine il y aura peut-être deux, peut-être trois autres procès, cette fois-ci en Europe, toujours sur les atrocités ayant été commise durant la guerre au Liberia alors que comme vous le savez nous sommes dans un contexte où au Liberia il y a une impunité totale où beaucoup d’anciens chefs de guerre sont au gouvernement ou au Parlement ou en politique et qu’il n’y a pour l’instant aucune possibilité pour les victimes au Liberia de pouvoir obtenir justice.