La voix au chapitre est un véritable problème en Afrique. Selon Taoufiq Ben Abdallah de Enda Tiers Monde, «plus de 80 % de la population africaine n’a pas, réellement, accès à la liberté d’expression». Selon lui, soit ce sont les libertés politiques qui sont confisquées, soit c’est la capacité à assurer sa liberté dont il est question. Ce qui est grave car la liberté d’expression est essentielle. «C’est une donnée fondamentale pour l’avenir parce qu’une société ne se bâtit pas si les énergies qui sont en leur sein ne peuvent pas s’exprimer librement».
Par ailleurs, il a révélé que la population africaine est composée à plus de 80 % de jeunes de moins de 30 ans qui évoluent pour la plupart dans l’informel. Ce qui peut constituer un atout comme un problème. «Parce qu’une population jeune qui se retrouve sans opportunité économique, sans gestion d’un tissu social et politique, c’est une population qui peut remettre en cause l’ordre qui ne l’arrange pas», a déclaré M. Taoufiq Ben Abdallah au cours du deuxième forum Pan africain sur la démocratie et la coopération qui se tient à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sur le thème: 50 ans d’indépendance. Quel bilan ? Quelles propositions ?
"Dire que les populations sont pour l’essentiel dans l’informel, c’est dire en même temps que ce qui a été mis en place depuis les indépendances n’a pas été à même de mettre son intégration dans les circuits économiques, dans les circuits de décision mais encore dans l’éducation… », a conclu M. Abdallah.
Par ailleurs, il a révélé que la population africaine est composée à plus de 80 % de jeunes de moins de 30 ans qui évoluent pour la plupart dans l’informel. Ce qui peut constituer un atout comme un problème. «Parce qu’une population jeune qui se retrouve sans opportunité économique, sans gestion d’un tissu social et politique, c’est une population qui peut remettre en cause l’ordre qui ne l’arrange pas», a déclaré M. Taoufiq Ben Abdallah au cours du deuxième forum Pan africain sur la démocratie et la coopération qui se tient à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sur le thème: 50 ans d’indépendance. Quel bilan ? Quelles propositions ?
"Dire que les populations sont pour l’essentiel dans l’informel, c’est dire en même temps que ce qui a été mis en place depuis les indépendances n’a pas été à même de mettre son intégration dans les circuits économiques, dans les circuits de décision mais encore dans l’éducation… », a conclu M. Abdallah.
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