Bibo Bourgi a intérêt à ce que la commission d’instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) ne suive pas le procureur spécial. Alors que la commission d’instruction prévoit de statuer lundi prochain, Alioune Ndao lui a opposé hier un niet à la demande de liberté provisoire introduite par les conseils du présumé complice de Karim Wade.
Cependant, soufflent des sources judiciaires au « Quotidien », « le parquet spécial voudrait éviter de donner l’impression de faciliter la mise en liberté provisoire de Bibo Bourgi ». Par ailleurs, poursuivent-elles, la commission d’instruction peut passer outre les réquisitions du parquet spécial, compte tenu du dossier médical très sensible de Bibo Bourgi qui est sérieusement touché par une maladie incompatible avec la détention, comme en attestent l’expertise et la contre-expertise ». La commission d’instruction devrait aller vers « une ordonnance de mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire », concluent les mêmes sources.