La destruction de la Libye par les bombes croisées des coalisés européens n'a pas accéléré la chute de Khadafi : les populations ne se sont pas soulevées dans leur écrasante majorité, contrairement aux espoirs franco-britanniques ; elles ont gardé espoir dans la plupart des cas, maudissant même au passage la tentative de meurtre dont le chef est l'objet. Il faut donc passer par un stade supérieur : le harassement moral qui sape non point tant l'humeur des Libyens que celle du Guide attaqué dans ce qu'il a de plus cher : la confiance trahie des irréductibles d'hier. Ainsi Chinois, Russes et Sénégalais, nouveaux CRS, se bousculent-ils au portillon, ayant trouvé leur nouveau chemin de Damas. Parallèlement, avec l'argent du même Khadafi piraté par la communauté internationale, il faut acheter les insurgés, les chefs de guerre et autres miséreux à la recherche de la miséricorde de la France de Sarkozy et des Amériques de Hussain Obama.
Celle nouvelle solution finale s'allie à un combat plus proche du sol, la résolution 1973 interdisant une invasion moralement inacceptable pour la majorité des États impuissants devant la furie des Chrétiens ; il; n'empêche : la communication étant une affaire de proximité, les hélicoptères entrés en jeu peuvent bien s'assimiler à une invasion.. Il y a urgence en effet d'appliquer l'extermination de Khadafii et de sa lignée avec l'enlisement et les dommages collatéraux pour l'Europe envahie par les "yucos" organisés par le chef de la Jamhariya arabe libyenne en représailles. In faut également souligner, par ailleurs, que les budgets de guerre de la France et du Royaume uni commencent à ressentir les effets de la tentative de musellement du Guide de la Révolution et que les opinions publiques s'inquiètent, devant le peu d'empressement des mêmes moralisateurs à appliquer la même logique à al-Assad le Syrien ouvertement en guerre contre son peuple et que les deux éternels coalisés franco-britannique essaient de faire condamner du bout des lèvres.
Khadafi irrigué par le sang phénicien mâtiné de noir du bédouin crée alors la diversion en portant le combat ailleurs, avec un matériel de guerre aparemment toujours intact. Ainsi, depuis le 8 juin 2011, les forces loyalistes mènent de violents combats à Misrata à nouveau sous les bombes et de manière résolue. Cette grande ville côtière, déjà assiégée et pilonnée pendant deux mois entre mars et avril par les forces gouvernementales, est de nouveau la cible de près de 3.000 des soldats pro-Kadhafi toujours équipés de roquettes, de chars et d'artillerie lourde.
Cette diversion vers l'Est pour un appel d'air autour de Tripoli n'a cependant pas produit les effets escomptés puisque la capitale libyenne continue de ployer sous les bombes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique nord, bien que la partie américaine déplore le peu d'efficacité apparente des attaques entamées le 20 mars dernier.
C'est sur ces entrefaites que le président sénégalais est entré en scène qui répond alors à la conception biblique de Saül (Paul) sur le chemin de Damas avec un revirement spectaculaire sur une situation antérieure sur laquelle il avait pudiquement fermé les yeux, arrosé qu'il "était par les dollars de Khadafi ; Tripoli était alors le chemin le plus emprunté, surtout pour aller faire des emplettes. "Tu es arrivé au pouvoir par un coup d’État il y a plus de 40 ans, tu n'as jamais fait d'élection, tu as prétendu parler au nom du peuple. Tout le monde sait que c'est une dictature que tu as établie".
Qu'en des termes galants ces choses ont été dites le 9 juin à Benghazi pour un obligé des Occidentaux cherchant sans doute à se faire absoudre pour l'après-2012. Mais on allait oublier l'essentiel : l'attentat de Lockerbie en 1988 et celui contre le vol 772 UTA en 1989 qui ont coûté la vie à 440 civils
Mais ç'aurait été reconnaître avoir fricoté avec le plus grand terroriste durant les années de braise au Sénégal.
Par Pathé MBODJE, Journaliste-sociologue
Celle nouvelle solution finale s'allie à un combat plus proche du sol, la résolution 1973 interdisant une invasion moralement inacceptable pour la majorité des États impuissants devant la furie des Chrétiens ; il; n'empêche : la communication étant une affaire de proximité, les hélicoptères entrés en jeu peuvent bien s'assimiler à une invasion.. Il y a urgence en effet d'appliquer l'extermination de Khadafii et de sa lignée avec l'enlisement et les dommages collatéraux pour l'Europe envahie par les "yucos" organisés par le chef de la Jamhariya arabe libyenne en représailles. In faut également souligner, par ailleurs, que les budgets de guerre de la France et du Royaume uni commencent à ressentir les effets de la tentative de musellement du Guide de la Révolution et que les opinions publiques s'inquiètent, devant le peu d'empressement des mêmes moralisateurs à appliquer la même logique à al-Assad le Syrien ouvertement en guerre contre son peuple et que les deux éternels coalisés franco-britannique essaient de faire condamner du bout des lèvres.
Khadafi irrigué par le sang phénicien mâtiné de noir du bédouin crée alors la diversion en portant le combat ailleurs, avec un matériel de guerre aparemment toujours intact. Ainsi, depuis le 8 juin 2011, les forces loyalistes mènent de violents combats à Misrata à nouveau sous les bombes et de manière résolue. Cette grande ville côtière, déjà assiégée et pilonnée pendant deux mois entre mars et avril par les forces gouvernementales, est de nouveau la cible de près de 3.000 des soldats pro-Kadhafi toujours équipés de roquettes, de chars et d'artillerie lourde.
Cette diversion vers l'Est pour un appel d'air autour de Tripoli n'a cependant pas produit les effets escomptés puisque la capitale libyenne continue de ployer sous les bombes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique nord, bien que la partie américaine déplore le peu d'efficacité apparente des attaques entamées le 20 mars dernier.
C'est sur ces entrefaites que le président sénégalais est entré en scène qui répond alors à la conception biblique de Saül (Paul) sur le chemin de Damas avec un revirement spectaculaire sur une situation antérieure sur laquelle il avait pudiquement fermé les yeux, arrosé qu'il "était par les dollars de Khadafi ; Tripoli était alors le chemin le plus emprunté, surtout pour aller faire des emplettes. "Tu es arrivé au pouvoir par un coup d’État il y a plus de 40 ans, tu n'as jamais fait d'élection, tu as prétendu parler au nom du peuple. Tout le monde sait que c'est une dictature que tu as établie".
Qu'en des termes galants ces choses ont été dites le 9 juin à Benghazi pour un obligé des Occidentaux cherchant sans doute à se faire absoudre pour l'après-2012. Mais on allait oublier l'essentiel : l'attentat de Lockerbie en 1988 et celui contre le vol 772 UTA en 1989 qui ont coûté la vie à 440 civils
Mais ç'aurait été reconnaître avoir fricoté avec le plus grand terroriste durant les années de braise au Sénégal.
Par Pathé MBODJE, Journaliste-sociologue