En Libye, on craint désormais une intervention turque dans le conflit qui oppose le gouvernement de Fayez al-Sarraj à l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Haftar. Jeudi, le Parlement turc a autorisé le président Recep Tayyip Erdogan à envoyer l’armée en Libye pour soutenir le gouvernement de Tripoli. Ce vendredi, le président français a directement appelé son homologue turc.
« Il n’y a pas de solution militaire à la crise » libyenne, a insisté Emmanuel Macron lors de son entretien avec Recep Tayyep Erdogan. Et, comme le président américain Donald Trump quelques heures plus tôt, il a souligné la nécessité d’éviter un « risque d’escalade » lié aux « interférences étrangères » militaires, a-t-il précisé.
Car la Libye est déjà le théâtre d’une lutte d’influence entre d’un côté la Turquie et le Qatar qui appuient le gouvernement de Tripoli, et de l’autre l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte qui soutiennent les forces du maréchal Haftar. Forces aux côtés desquelles combattraient aussi des mercenaires russes, affirme l’envoyé spécial de l’ONU en Libye - ainsi que la Turquie- malgré les démentis de Moscou.
Emmanuel Macron a d’ailleurs aussi appelé ce vendredi Vladimir Poutine qui se rend en Turquie la semaine prochaine. Les deux hommes se sont prononcés « pour une résolution pacifique de la crise », indique le Kremlin.
Emmanuel Macron a insisté sur la Conférence de Berlin prévue pour le début de ce mois, qui doit permettre selon le président français de « consolider le consensus international » pour une sortie de crise grâce à un retour du processus politique, sous l’égide de l’ONU.
L'ONU, selon laquelle depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar en avril dernier, 146 000 Libyens ont été déplacés et plus de 280 civils et 2 000 combattants ont été tués.
« Il n’y a pas de solution militaire à la crise » libyenne, a insisté Emmanuel Macron lors de son entretien avec Recep Tayyep Erdogan. Et, comme le président américain Donald Trump quelques heures plus tôt, il a souligné la nécessité d’éviter un « risque d’escalade » lié aux « interférences étrangères » militaires, a-t-il précisé.
Car la Libye est déjà le théâtre d’une lutte d’influence entre d’un côté la Turquie et le Qatar qui appuient le gouvernement de Tripoli, et de l’autre l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte qui soutiennent les forces du maréchal Haftar. Forces aux côtés desquelles combattraient aussi des mercenaires russes, affirme l’envoyé spécial de l’ONU en Libye - ainsi que la Turquie- malgré les démentis de Moscou.
Emmanuel Macron a d’ailleurs aussi appelé ce vendredi Vladimir Poutine qui se rend en Turquie la semaine prochaine. Les deux hommes se sont prononcés « pour une résolution pacifique de la crise », indique le Kremlin.
Emmanuel Macron a insisté sur la Conférence de Berlin prévue pour le début de ce mois, qui doit permettre selon le président français de « consolider le consensus international » pour une sortie de crise grâce à un retour du processus politique, sous l’égide de l’ONU.
L'ONU, selon laquelle depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar en avril dernier, 146 000 Libyens ont été déplacés et plus de 280 civils et 2 000 combattants ont été tués.
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