
Les manifestants ont attaqué le consulat américain à Benghazi, avant d'y mettre le feu, le 11 septembre 2012.
La manifestation a commencé vers 21 heures, le 11 septembre, selon un témoin sur place. Les salafistes de l'organisation Ansar al-charia, auteurs de plusieurs attaques de délégation étrangères ces derniers mois, ont fait usage de leurs armes, y compris des lance roquettes, contre le bâtiment avant d'y faire irruption et d'y mettre le feu.
Cette manifestation faisait écho à un rassemblement de salafistes égyptiens, qui, plus tôt mardi s'en sont pris à l'ambassade américaine au Caire en retirant la bannière étoilée pour la remplacer par l'étendard noir et blanc des islamistes extrêmistes.
L'étincelle, c'est un film américain à petit budget qui met en scène et de façon négative le prophète de l'islam, Mahomet. La bande-annonce circule depuis peu sur internet à l'occasion du onzième anniversaire de l'attaque du World Trade Center à New York par al-Qaïda.
Lundi, le chef d'al-Qaïda Ayman al Zawahiri confirmait l'élimination par les Américains de son numéro 2, le Libyen Abu Yahia al-Libi en juin dernier. Déjà à l'époque, le consulat avait été pris pour cible par ce même groupe, faisant seulement un blessé.
A Washington, la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, a condamné « dans les termes les plus forts » cette attaque précisant que des responsables américains travaillent avec les Libyens pour sécuriser le bâtiment.
Source: RFI
Cette manifestation faisait écho à un rassemblement de salafistes égyptiens, qui, plus tôt mardi s'en sont pris à l'ambassade américaine au Caire en retirant la bannière étoilée pour la remplacer par l'étendard noir et blanc des islamistes extrêmistes.
L'étincelle, c'est un film américain à petit budget qui met en scène et de façon négative le prophète de l'islam, Mahomet. La bande-annonce circule depuis peu sur internet à l'occasion du onzième anniversaire de l'attaque du World Trade Center à New York par al-Qaïda.
Lundi, le chef d'al-Qaïda Ayman al Zawahiri confirmait l'élimination par les Américains de son numéro 2, le Libyen Abu Yahia al-Libi en juin dernier. Déjà à l'époque, le consulat avait été pris pour cible par ce même groupe, faisant seulement un blessé.
A Washington, la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, a condamné « dans les termes les plus forts » cette attaque précisant que des responsables américains travaillent avec les Libyens pour sécuriser le bâtiment.
Source: RFI
Autres articles
-
Nigeria: les gouverneurs du Nord-Est s’insurgent contre l’insécurité et appellent l’armée à «revoir sa stratégie»
-
Sahel: d'où proviennent les armes utilisées par les groupes jihadistes?
-
Aide humanitaire à Gaza: devant la Cour internationale de justice, la parole à l'Union africaine
-
Meurtre d'Aboubakar Cissé: la justice enquête pour «meurtre aggravé» et non «acte de terrorisme»
-
Ces Sud-Africains blancs qui veulent l’asile aux États-Unis