Ce nouveau soutien n'est pas des moindres. Le ministre de la culture, Habib Lamine a indiqué mercredi soir qu’il soutenait l’opération du général Haftar et qu’il ne reconnaissait plus le Parlement.
Selon lui, le Congrès général national « protège les terroristes » et par conséquent « ne le représente plus ». C’est le premier ministre à soutenir ouvertement cette offensive. Khalifa Haftar a demandé à l’Assemblée constituante et à la Cour constitutionnelle de remplacer le Parlement, sans succès.
Demande d'un « conseil présidentiel civil »
Mercredi soir, dans une déclaration télévisée, il a donc demandé au Conseil supérieur de la magistrature de former un « conseil présidentiel civil ». Ce conseil dirigerait le pays en attendant la tenue d’élections législatives prévues le 25 juin.
Cela correspond aux demandes qu’il avait déjà faites en février lors de déclarations qui avaient à l’époque étaient considérées par beaucoup comme une tentative de coup d’état ratée.
De son côté, le Premier ministre, élu début mai lors d’un vote controversé, a appelé au dialogue et aux négociations. Son gouvernement n’a toujours pas été formé. Il a dit souhaiter que celui-ci soit ouvert à tous les groupes politiques.
Source : Rfi.fr