Ce 20 octobre 2011 au matin, il ne fait plus de doute pour Kadhafi et ses proches que Syrte n'est plus un refuge sûr. Le fils du guide Libyen, Mutassim, organise un convoi d'une cinquantaine de véhicules lourdement armés qui doit permettre à Mouammar Kadhafi de fuir.
Le convoi loyaliste part avec plusieurs heures de retard. Sur la route qui doit lui permettre de quitter la ville, il est touché par un missile occidental. La longue file de 4x4 bifurque pour tenter d'éviter les frappes, mais le convoi croise de nouvelles milices et se retrouve piégé, sous le feu des appareils de l'Otan qui parviennent à lui infliger de lourds dégâts.
Kadhafi et ses proches se réfugient un moment dans une villa abandonnée. Puis doivent la quitter, sous les tirs à l'arme lourde. Les loyalistes font face à un nouveau groupe de miliciens, près de canalisations d'évacuation. Un garde du corps de Kadhafi tente de forcer le passage avec des grenades. Il n'y parvient pas et blesse même le leader déchu.
Les miliciens se ruent sur le dernier carrés de fidèles, rouent Kadhafi de coups, le frappent à l'anus à l'aide d'une baillonnette. « La pauvre chose criait comme un cochon ! », dira de lui l'un des mercenaires sud-africains chargés d'escorter cette fuite.
Mouammar Kadhafi est chargé dans une ambulance, presque nu et inanimé. Selon l'organisation Human Rights Watch, qui a reconstitué l'enchaînement très précis des faits, il reste difficile de dire si c'est l'une de ses blessures qui l'a emporté, ou bien si des miliciens l'ont finalement tué.
rfi.fr
Le convoi loyaliste part avec plusieurs heures de retard. Sur la route qui doit lui permettre de quitter la ville, il est touché par un missile occidental. La longue file de 4x4 bifurque pour tenter d'éviter les frappes, mais le convoi croise de nouvelles milices et se retrouve piégé, sous le feu des appareils de l'Otan qui parviennent à lui infliger de lourds dégâts.
Kadhafi et ses proches se réfugient un moment dans une villa abandonnée. Puis doivent la quitter, sous les tirs à l'arme lourde. Les loyalistes font face à un nouveau groupe de miliciens, près de canalisations d'évacuation. Un garde du corps de Kadhafi tente de forcer le passage avec des grenades. Il n'y parvient pas et blesse même le leader déchu.
Les miliciens se ruent sur le dernier carrés de fidèles, rouent Kadhafi de coups, le frappent à l'anus à l'aide d'une baillonnette. « La pauvre chose criait comme un cochon ! », dira de lui l'un des mercenaires sud-africains chargés d'escorter cette fuite.
Mouammar Kadhafi est chargé dans une ambulance, presque nu et inanimé. Selon l'organisation Human Rights Watch, qui a reconstitué l'enchaînement très précis des faits, il reste difficile de dire si c'est l'une de ses blessures qui l'a emporté, ou bien si des miliciens l'ont finalement tué.
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