Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse, le 6 mars à Tripoli. REUTERS/Ismail Zetouny
Menace séparatiste à Benghazi, conflit intertribaux dans le Sud, poches de résistance de pro-Kadhafi à l'Ouest, dérapages des milices autonomes de Zintane et Misrata, la Libye nouvelle demeure un pays très instable six mois après la mort de Mouammar Kadhafi.
Difficile d'envisager sereinement dans ces conditions l'organisation d'élections libres et transparentes dans deux mois. Le CNT ne le nie plus. La semaine dernière, un porte-parole du Conseil national de transition a reconnu que l'instabilité, si elle perdurait, pouvait conduire à un report du scrutin.
La communauté internationale, d'après des indiscrétions, commence à se faire à cette éventualité. Il faut dire qu'au défi de l'instabilité viennent s'ajouter d'importants retards dans l'organisation de l'élection. Faute de temps et de moyens, les autorités ont prévu d'établir des listes électorales à partir d'un vieux recensement de la population effectué en 2006.
Le découpage électoral est en cours, il est la source de nombreux contentieux reconnait-on au CNT. Et le gouvernement doit encore mettre sur pied une armée régulière et des forces de police formées pour sécuriser un scrutin.
Bref, on est loin du compte et de l'aveu d'un membre du CNT « les élections pour juin c'est fichu ».
Source: RFI
Difficile d'envisager sereinement dans ces conditions l'organisation d'élections libres et transparentes dans deux mois. Le CNT ne le nie plus. La semaine dernière, un porte-parole du Conseil national de transition a reconnu que l'instabilité, si elle perdurait, pouvait conduire à un report du scrutin.
La communauté internationale, d'après des indiscrétions, commence à se faire à cette éventualité. Il faut dire qu'au défi de l'instabilité viennent s'ajouter d'importants retards dans l'organisation de l'élection. Faute de temps et de moyens, les autorités ont prévu d'établir des listes électorales à partir d'un vieux recensement de la population effectué en 2006.
Le découpage électoral est en cours, il est la source de nombreux contentieux reconnait-on au CNT. Et le gouvernement doit encore mettre sur pied une armée régulière et des forces de police formées pour sécuriser un scrutin.
Bref, on est loin du compte et de l'aveu d'un membre du CNT « les élections pour juin c'est fichu ».
Source: RFI