Les Forces de l'alliance nationale de Mahmoud Jibril ont une longueur d'avance sur les islamistes, mais rien n'est encore gagné.
Les responsables de l'alliance des forces nationales de Mahmoud Jibril tablent sur un ralliement massif des indépendants. Mais leur concurrent, le parti Justice et construction investi par les Frères musulmans, affirme de son côté qu'il comblera son retard grâce aux indépendants. « Les indépendants savent qu'ils n'auront aucune infuence s'ils ne rejoignent pas de groupe, donc nous sommes contactés par de nombreux indépendants de l'ouest du sud et de l'est ! », assure Elamine Belhadj, le porte-parole du parti islamiste.
Les islamistes risquent de voir leurs espoirs déçus. Il n'est pas impossible, en effet, qu'une majorité d'élus indépendants décident de créer leur propre bloc plutôt que d'en choisir un autre, comme l'explique Abdelkader Kadura est professeur de sciences politiques à l'université de Benghazi : « Ceux qui ont gagné à Benghazi et côté est avaient une réunion hier. L'objectif, c'est de former avec les autres indépendants de toute la Libye un troisième groupe. »
L'émergence d'un troisième bloc risque de paralyser le futur congrès s'inquiète Abdelkader Kadura : « Je me demande si un accord va arriver facilement et rapidement, car ils sont en conflit en réalité ; islamistes, indépendants et libéraux sont en contradiction. »
Les élus devront pourtant adopter la culture du consensus. La majorité des deux tiers sera requise pour la nomination des membres de la commission qui sera chargée de rédiger la Constitution.
Source: RFI
Les islamistes risquent de voir leurs espoirs déçus. Il n'est pas impossible, en effet, qu'une majorité d'élus indépendants décident de créer leur propre bloc plutôt que d'en choisir un autre, comme l'explique Abdelkader Kadura est professeur de sciences politiques à l'université de Benghazi : « Ceux qui ont gagné à Benghazi et côté est avaient une réunion hier. L'objectif, c'est de former avec les autres indépendants de toute la Libye un troisième groupe. »
L'émergence d'un troisième bloc risque de paralyser le futur congrès s'inquiète Abdelkader Kadura : « Je me demande si un accord va arriver facilement et rapidement, car ils sont en conflit en réalité ; islamistes, indépendants et libéraux sont en contradiction. »
Les élus devront pourtant adopter la culture du consensus. La majorité des deux tiers sera requise pour la nomination des membres de la commission qui sera chargée de rédiger la Constitution.
Source: RFI