Les six ministres contestés entreront en fonction, mais une commission sera chargée d’étudier leur cas. Notamment celui des Affaires étrangères : des manifestants reprochent à son nouveau titulaire, Ali al-Aujeli, d’avoir été trop proche de l’ancien régime.
Mais la grande majorité du congrès a salué le gouvernement de coalition proposé par Ali Zeidan - ce même congrès qui avait à deux reprises refusé les gouvernements soumis par son prédécesseur Moustapha Abouchagour.
Zeidan a, lui, tout de suite cherché à contenter les deux principales forces politiques du congrès : l’Alliance libérale des forces nationales et les islamistes du parti Justice et construction. Ils ont chacun cinq ministères d’importance moyenne, les ministères clés, comme la Défense ou l’Intérieur ayant été confiés à des personnalités dites indépendantes.
Ali Zeidan a aussi cherché à ce que toutes les grandes régions aient un représentant au gouvernement. Mais les menaces existent toujours : il y a ces manifestants qui entravent souvent les débats. Mais hier surtout, l’Assemblée était amputée d’un tiers des membres, en pèlerinage à La Mecque ou ailleurs à l’étranger. A leur retour, ils pourraient contester d’une manière ou d’une autre la légitimité de cette équipe. Mais pour l’heure, la Libye a un gouvernement, une chose qu’on n’espérait plus ici.
RFI
Mais la grande majorité du congrès a salué le gouvernement de coalition proposé par Ali Zeidan - ce même congrès qui avait à deux reprises refusé les gouvernements soumis par son prédécesseur Moustapha Abouchagour.
Zeidan a, lui, tout de suite cherché à contenter les deux principales forces politiques du congrès : l’Alliance libérale des forces nationales et les islamistes du parti Justice et construction. Ils ont chacun cinq ministères d’importance moyenne, les ministères clés, comme la Défense ou l’Intérieur ayant été confiés à des personnalités dites indépendantes.
Ali Zeidan a aussi cherché à ce que toutes les grandes régions aient un représentant au gouvernement. Mais les menaces existent toujours : il y a ces manifestants qui entravent souvent les débats. Mais hier surtout, l’Assemblée était amputée d’un tiers des membres, en pèlerinage à La Mecque ou ailleurs à l’étranger. A leur retour, ils pourraient contester d’une manière ou d’une autre la légitimité de cette équipe. Mais pour l’heure, la Libye a un gouvernement, une chose qu’on n’espérait plus ici.
RFI