Plus de trois mois après son installation à Tripoli, ce gouvernement d'union nationale paraît plus fragile que jamais. Si le gouvernement, formé initialement de 18 ministres, annonce le limogeage de quatre de ses ministres pour avoir refusé d'assumer leurs fonctions, la presse libyenne, elle, parle d'une démission et évoque les divisions à l'intérieur du gouvernement.
Les quatre ministres concernés sont en effet tous originaires de l'est du pays, où siège un gouvernement parallèle.
Après trois mois d'existence, ce gouvernement apparaît bien fragile. Il n'a tenu sa première réunion que la semaine dernière. Son ministre de la Défense a pris ses fonctions vendredi seulement en s'installant à la base de Yarmouk.
Les parlementaires de Tobrouk à l'est, tout comme une grande partie de la population libyenne ne voient pas d'un très bon œil le rapport que le gouvernement entretient avec les milices. Pour reprendre la ville de Syrte au groupe Etat islamique, le gouvernement s'appuie sur les ex-révolutionnaires devenus des groupes armés.
Les 100 parlementaires, enthousiastes à l'arrivée du gouvernement d’union nationale, ne le sont plus aujourd'hui. La bonne volonté qu'il affiche ne suffira plus pour asseoir sa légitimité politique aux yeux d'une bonne partie des Libyens.
« Je suis confiant dans le fait que nous allons surmonter cette épreuve, mais si un jour, je n'y crois plus, je ne resterai pas une minute », avait déclaré le Premier ministre libyen la semaine dernière. Face aux divisions et à la situation qui se complique, Fayez el-Sarraj avait reconnu qu'il « ne possède pas une baguette magique ».
Source: Rfi.fr
Les quatre ministres concernés sont en effet tous originaires de l'est du pays, où siège un gouvernement parallèle.
Après trois mois d'existence, ce gouvernement apparaît bien fragile. Il n'a tenu sa première réunion que la semaine dernière. Son ministre de la Défense a pris ses fonctions vendredi seulement en s'installant à la base de Yarmouk.
Les parlementaires de Tobrouk à l'est, tout comme une grande partie de la population libyenne ne voient pas d'un très bon œil le rapport que le gouvernement entretient avec les milices. Pour reprendre la ville de Syrte au groupe Etat islamique, le gouvernement s'appuie sur les ex-révolutionnaires devenus des groupes armés.
Les 100 parlementaires, enthousiastes à l'arrivée du gouvernement d’union nationale, ne le sont plus aujourd'hui. La bonne volonté qu'il affiche ne suffira plus pour asseoir sa légitimité politique aux yeux d'une bonne partie des Libyens.
« Je suis confiant dans le fait que nous allons surmonter cette épreuve, mais si un jour, je n'y crois plus, je ne resterai pas une minute », avait déclaré le Premier ministre libyen la semaine dernière. Face aux divisions et à la situation qui se complique, Fayez el-Sarraj avait reconnu qu'il « ne possède pas une baguette magique ».
Source: Rfi.fr