Ali Zeidan, le Premier ministre libyen (ici le 8 mai 2013), n’a pas mentionné la question du fédéralisme lors de son discours du dimanche 2 juin.
Depuis la déclaration d'autonomie samedi, c'est le silence radio du côté de Tripoli. Le Premier ministre Ali Zeidan s'est exprimé dimanche sur de nombreux points mais à aucun moment, il n’a mentionné la question du fédéralisme. Le Parlement n'a pas été plus véhément annonçant simplement qu'il allait s'exprimer sur la question dans les prochains jours. Pourquoi un tel silence de Tripoli ?
Pour Hana el-Gallal, juriste et activiste fédéraliste, ni le gouvernement, ni le Parlement n'ont les moyens de réagir. Les autorités centrales savent qu'elles marchent sur des œufs.
Les mouvements fédéralistes rassemblent chaque jour plus de partisans. Mais jusqu'à présent, Tripoli avait toujours réagi, dénonçant souvent l'illégitimité de ces groupes. La frilosité de Tripoli semble être révélatrice de sa fragilité.
Le silence des autorités centrales montre également que pour la première fois, elles sont indécises dans la gestion de ces revendications. Faire une déclaration, c'est prendre position. Un risque que Tripoli n'est pas prêt à prendre. Mais le ras-le-bol et la déception face au centralisme du gouvernement et du Parlement font écho non seulement à l'Est, mais aussi dans la région du Sud.
Source : Rfi.fr
Pour Hana el-Gallal, juriste et activiste fédéraliste, ni le gouvernement, ni le Parlement n'ont les moyens de réagir. Les autorités centrales savent qu'elles marchent sur des œufs.
Les mouvements fédéralistes rassemblent chaque jour plus de partisans. Mais jusqu'à présent, Tripoli avait toujours réagi, dénonçant souvent l'illégitimité de ces groupes. La frilosité de Tripoli semble être révélatrice de sa fragilité.
Le silence des autorités centrales montre également que pour la première fois, elles sont indécises dans la gestion de ces revendications. Faire une déclaration, c'est prendre position. Un risque que Tripoli n'est pas prêt à prendre. Mais le ras-le-bol et la déception face au centralisme du gouvernement et du Parlement font écho non seulement à l'Est, mais aussi dans la région du Sud.
Source : Rfi.fr
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