Ce rapport rédigé par un groupe d'expert de l'ONU doit être débattu en fin de mois par le Comité de sanctions chargé de la Libye. Le document déplore « l'intensification d'un conflit par procuration ». Conflit qui menace la paix et la stabilité du pays.
D'après le rapport, les deux camps qui s'affrontent en Libye « ont reçu des armes et de l'équipement militaire, du soutien technique et des avions de combat en violation de l'embargo sur les armes ». Des pays comme les Émirats arabes unis, la Turquie ou la Jordanie sont pointés du doigt pour avoir, selon le rapport, acheminé du matériel de « manière régulière et parfois flagrante ». Et ce, affirment les experts, « sans vraiment d'effort pour en dissimuler la provenance ».
La Jordanie est citée comme étant un lieu d'entrainement pour les forces du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est. La Turquie, ayant pour sa part apporté ouvertement son soutien au gouvernement de Fayez Sarraj, a fourni du matériel allant du véhicule blindé aux drones. Quant aux Émirats arabes unis, ils auraient procuré des équipements à l'armée nationale libyenne.
Outre ces pays, le rapport s'interroge sur les interférences étrangères de l'Égypte, de la France, de l'Arabie saoudite et du Qatar.
Les experts estiment notamment que le déclenchement de l'offensive du maréchal Haftar, le 4 avril dernier, a amplifié les interférences des puissances étrangères et fait entrer le pays dans une « nouvelle phase d'instabilité ».
D'après le rapport, les deux camps qui s'affrontent en Libye « ont reçu des armes et de l'équipement militaire, du soutien technique et des avions de combat en violation de l'embargo sur les armes ». Des pays comme les Émirats arabes unis, la Turquie ou la Jordanie sont pointés du doigt pour avoir, selon le rapport, acheminé du matériel de « manière régulière et parfois flagrante ». Et ce, affirment les experts, « sans vraiment d'effort pour en dissimuler la provenance ».
La Jordanie est citée comme étant un lieu d'entrainement pour les forces du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est. La Turquie, ayant pour sa part apporté ouvertement son soutien au gouvernement de Fayez Sarraj, a fourni du matériel allant du véhicule blindé aux drones. Quant aux Émirats arabes unis, ils auraient procuré des équipements à l'armée nationale libyenne.
Outre ces pays, le rapport s'interroge sur les interférences étrangères de l'Égypte, de la France, de l'Arabie saoudite et du Qatar.
Les experts estiment notamment que le déclenchement de l'offensive du maréchal Haftar, le 4 avril dernier, a amplifié les interférences des puissances étrangères et fait entrer le pays dans une « nouvelle phase d'instabilité ».
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