Au terme de quatre jours de réunions au Maroc, dans un cadre qui prépare le dialogue politique libyen, les délégations du Haut Conseil d’État et du Parlement basé à Tobrouk sont parvenues à mettre en place des critères et des mécanismes « transparents et objectifs » pour les postes à pourvoir à la tête des institutions souveraines. Le but étant de mettre fin aux divisons qui sclérosent ces institutions. Les deux parties ont convenu également de se rencontrer à nouveau fin septembre pour finaliser l’accord. Mais à Bouznika, c’est seulement le partage régional entre est, ouest et sud libyen qui a été résolu, aucun nom n’a été avancé pour les postes sensibles.
Parallèlement à Genève, sous l’égide de l’ONU, une rencontre de trois jours entre des représentants politiques libyens a permis d’annoncer un accord. Selon le communiqué final, il est nécessaire de réorganiser le Conseil présidentiel, de nommer un gouvernement d’union nationale pour mener à bien des élections et de déménager momentanément le siège du gouvernement et du Parlement à Syrte. Ces élections devraient se tenir dans une période qui ne dépasserait pas les dix-huit mois.