Rarement, ces dernières années, un Clasico aura semblé aussi déséquilibré. Semblé, seulement, parce que l'écart de huit points entre les deux formations, certes conséquent et inquiétant pour les Merengues, ne reflète pas forcément la différence de niveau de jeu potentielle entre les deux mastodontes ibériques. Surtout depuis quelques semaines, les troupes de José Mourinho ayant enfin retrouvé leur exceptionnel potentiel offensif. Les partenaires de Cristiano Ronaldo ont remporté leurs quatre dernières sorties (deux en Liga, deux en C1), inscrivant la bagatelle de 14 buts (dont 8 pour l'anciennement dépressif "CR7").
Cette belle série doit maintenant se poursuivre en championnat, exercice dans lequel la Maison Blanche a déjà lâché trop de points (deux défaites et un nul) quand le rival barcelonais a tout emporté sur son passage (six victoires en six journées). Dans ce contexte difficile, l'opposition directe aux Blaugranas revêt une importance capitale (lapalissade journalistique classique) pour réduire l'écart. Un nul ou une défaite des Madrilènes au Camp Nou ressemblerait, déjà, à une passation de pouvoir entre le champion en titre et son dauphin. Un scénario que José Mourinho n'a pas voulu aborder en conférence de presse cette semaine ("laissez-moi le temps de jouer ce match, après on verra !"), lui qui s'est déclaré plutôt confiant: "Mes joueurs sont prêts, ils sont motivés et j’ai confiance en eux."
Un Barça très friable derrière
Et pour cause, selon le "Special One", ces derniers "ont compris qu’ils devaient changer d’attitude, être plus concentrés, plus motivés et plus investis." Avec ce professionnalisme indispensable au haut niveau, le Real a de quoi contrarier un Barça très friable défensivement. Si le jeu du club catalan a récemment retrouvé de sa superbe, la prise de risques reste toujours aussi inconsidérée par moments, d'autant plus avec des soucis défensifs multiples. Eric Abidal est blessé de longue date, Carles Puyol s'est luxé le coude mardi à Lisbonne tandis que Gerard Piqué était à peine de retour à l'entraînement samedi après une blessure au pied gauche.
Ajoutez à cela l'amour de la boulette chez Victor Valdes lors des Clasicos, l'absence de complicité du duo Alexandre Song-Javier Mascherano (s'il est aligné) en charnière centrale et l'art de la contre-attaque du côté madrilène et le Real peut légitimement nourrir des ambitions lors de ce choc dominical. Pour autant, le Barça "restera fidèle à son style de jeu", dixit Xavi Hernandez, et visera évidemment une septième victoire de rang. "Si nous remportons ce Clasico, nous aurons 11 points d’avance sur le Real Madrid. C’est une opportunité fantastique et nous prendrions un sérieux avantage psychologique." Ça promet...
Football.fr
Cette belle série doit maintenant se poursuivre en championnat, exercice dans lequel la Maison Blanche a déjà lâché trop de points (deux défaites et un nul) quand le rival barcelonais a tout emporté sur son passage (six victoires en six journées). Dans ce contexte difficile, l'opposition directe aux Blaugranas revêt une importance capitale (lapalissade journalistique classique) pour réduire l'écart. Un nul ou une défaite des Madrilènes au Camp Nou ressemblerait, déjà, à une passation de pouvoir entre le champion en titre et son dauphin. Un scénario que José Mourinho n'a pas voulu aborder en conférence de presse cette semaine ("laissez-moi le temps de jouer ce match, après on verra !"), lui qui s'est déclaré plutôt confiant: "Mes joueurs sont prêts, ils sont motivés et j’ai confiance en eux."
Un Barça très friable derrière
Et pour cause, selon le "Special One", ces derniers "ont compris qu’ils devaient changer d’attitude, être plus concentrés, plus motivés et plus investis." Avec ce professionnalisme indispensable au haut niveau, le Real a de quoi contrarier un Barça très friable défensivement. Si le jeu du club catalan a récemment retrouvé de sa superbe, la prise de risques reste toujours aussi inconsidérée par moments, d'autant plus avec des soucis défensifs multiples. Eric Abidal est blessé de longue date, Carles Puyol s'est luxé le coude mardi à Lisbonne tandis que Gerard Piqué était à peine de retour à l'entraînement samedi après une blessure au pied gauche.
Ajoutez à cela l'amour de la boulette chez Victor Valdes lors des Clasicos, l'absence de complicité du duo Alexandre Song-Javier Mascherano (s'il est aligné) en charnière centrale et l'art de la contre-attaque du côté madrilène et le Real peut légitimement nourrir des ambitions lors de ce choc dominical. Pour autant, le Barça "restera fidèle à son style de jeu", dixit Xavi Hernandez, et visera évidemment une septième victoire de rang. "Si nous remportons ce Clasico, nous aurons 11 points d’avance sur le Real Madrid. C’est une opportunité fantastique et nous prendrions un sérieux avantage psychologique." Ça promet...
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