Un régal. Tout simplement. Pour la première fois de la saison, l'Olympique de Marseille a récité la leçon que lui inculque Marcelo Bielsa avec passion pendant 90 minutes. Une récitation pleine d'aplomb, de hargne et de classe. Pressing de tous les instants, apports des latéraux, jeu en une touche, défenseurs centraux appliqués dans la cruciale « première passe », mouvement et efficacité offensive maximale. Tout y est. Opposés à un adversaire fébrile, les Phocéens s'imposent 5 à 0 sur la pelouse d'Auguste-Delaune et tapent du poing sur la table avant de recevoir Saint-Étienne ce dimanche, pour leur premier choc de la saison.
Comme face à Rennes le week-end dernier, l'OM peine à entrer dans sa rencontre. Manque de bol pour les Rémois, cette apathie de début de match ne dure que cinq petites minutes, le temps pour Charbonnier, bien trouvé par Moukandjo sur un coup franc, d'envoyer une tête au ras du poteau gauche de Steve Mandanda. Pressés, les Phocéens profitent d'un contre pour sortir la tête de l'eau. Suite à un corner renvoyé par les Marseillais, Antoine Comte est pressé par Dja Djédjé et perd le ballon. Payet déboule sur le côté gauche et file au but, suivi par Mavinga. Ce dernier dégaine un tacle de prix Nobel dans la surface qui force l'arbitre de la rencontre à siffler un pénalty. En confiance, Dédé Gignac s'élance, mais envoie un cadeau puissant au centre et à mi-hauteur à Placide. Heureux de retarder l'échéance, le portier exulte, mais doit s'incliner quelques secondes plus tard quand, sur un centre parfait de Benjamin Mendy, le même Gignac ouvre le score d'un coup de boule. L'ancien Toulousain est le premier Phocéen à planter 7 buts en 7 journées depuis Papin en 1991/1992. Il devient le premier attaquant à planter 8 buts ou plus en 7 journées depuis David Trezeguet en 1999/2000 quelques minutes plus tard, quand Placide renvoie une bonne frappe de Thauvin sur sa tête. On joue depuis vingt minutes à Auguste-Delaune et André-Pierre Gignac a déjà claqué un doublé. L'Olympique de Marseille se met en jambes. Irrésistibles dans ce temps fort, les Phocéens déroulent leur jeu à merveille. Dja Djédjé et Mendy jouent bien leur rôle de piston, tandis que Morel et Nkoulou, solides défensivement, répondent présent à la création en réussissant la cruciale première passe. Finalement, les seuls frayeurs marseillaises émanent de leurs propres pieds. Trop confiants, parfois suffisants, à l'image de Gianelli Imbula, technique mais kamikaze, les coéquipiers de Dimitri Payet prennent énormément de risques dans l'axe du terrain. À plusieurs reprises, cela débouche sur des ébauches de contres champenois. À chaque fois, les Marseillais s'en tirent. Un mélange de chance, de faiblesse de leurs adversaires et de sérénité.
Incapables d'aligner deux bonnes périodes depuis le début de la saison, les Phocéens ne faiblissent pas. Mieux, ils profitent du second acte pour faire encore mieux que lors des quarante-cinq premières minutes. Libérés et aidés par le manque d'envie de leurs adversaires du soir, les leaders de Ligue 1 déroulent leur football. Véritable chef de cet orchestre au son agréable, Dimitri Payet lance une nouvelle fois Thauvin dans le dos de la défense de Reims. Le gaucher va plus vite qu'Agassa et oblige le portier à renvoyer la balle dans les pieds de Dja Djédjé. Auteur d'un bon match, le latéral droit centre pour la tête d'Ayew qui marque dans le but vide. Même mouvement de la gauche vers la droite quelques minutes plus tard et merveille de but pour Ayew qui s'offre un doublé. Sollicité par Payet, Thauvin déborde et centre pour le Ghanéen qui trompe Agassa d'un coup du foulard complètement dingue. Aboutie, la prestation offensive de l'Olympique de Marseille ne doit pas masquer l'autre réelle satisfaction de cette série de cinq victoires : la défense. En cinq sorties, l'OM n'a encaissé qu'un but. Ce mardi, grâce à une défense centrale performante et à un Mandanda auteur de deux grosses parades sur une frappe d'Albaek et un joli ciseau de Courtet, l'arrière-garde phocéenne ramène une nouvelle clean sheet. S'il a encore besoin d'épurer son jeu, Gianelli Imbula profite de l'entrée de Mario Lemina pour s'offrir quelques jolies montées. C'est sur l'une de ces percées que l'international espoir plante la cinquième banderille phocéenne d'une mine lointaine du pied gauche. 5-0. L'apéritif est fini. Et même si à Marseille, on sait y faire, celui-là a particulièrement bon goût.
Le show Gignac
Comme face à Rennes le week-end dernier, l'OM peine à entrer dans sa rencontre. Manque de bol pour les Rémois, cette apathie de début de match ne dure que cinq petites minutes, le temps pour Charbonnier, bien trouvé par Moukandjo sur un coup franc, d'envoyer une tête au ras du poteau gauche de Steve Mandanda. Pressés, les Phocéens profitent d'un contre pour sortir la tête de l'eau. Suite à un corner renvoyé par les Marseillais, Antoine Comte est pressé par Dja Djédjé et perd le ballon. Payet déboule sur le côté gauche et file au but, suivi par Mavinga. Ce dernier dégaine un tacle de prix Nobel dans la surface qui force l'arbitre de la rencontre à siffler un pénalty. En confiance, Dédé Gignac s'élance, mais envoie un cadeau puissant au centre et à mi-hauteur à Placide. Heureux de retarder l'échéance, le portier exulte, mais doit s'incliner quelques secondes plus tard quand, sur un centre parfait de Benjamin Mendy, le même Gignac ouvre le score d'un coup de boule. L'ancien Toulousain est le premier Phocéen à planter 7 buts en 7 journées depuis Papin en 1991/1992. Il devient le premier attaquant à planter 8 buts ou plus en 7 journées depuis David Trezeguet en 1999/2000 quelques minutes plus tard, quand Placide renvoie une bonne frappe de Thauvin sur sa tête. On joue depuis vingt minutes à Auguste-Delaune et André-Pierre Gignac a déjà claqué un doublé. L'Olympique de Marseille se met en jambes. Irrésistibles dans ce temps fort, les Phocéens déroulent leur jeu à merveille. Dja Djédjé et Mendy jouent bien leur rôle de piston, tandis que Morel et Nkoulou, solides défensivement, répondent présent à la création en réussissant la cruciale première passe. Finalement, les seuls frayeurs marseillaises émanent de leurs propres pieds. Trop confiants, parfois suffisants, à l'image de Gianelli Imbula, technique mais kamikaze, les coéquipiers de Dimitri Payet prennent énormément de risques dans l'axe du terrain. À plusieurs reprises, cela débouche sur des ébauches de contres champenois. À chaque fois, les Marseillais s'en tirent. Un mélange de chance, de faiblesse de leurs adversaires et de sérénité.
Ce grain de folie…
Incapables d'aligner deux bonnes périodes depuis le début de la saison, les Phocéens ne faiblissent pas. Mieux, ils profitent du second acte pour faire encore mieux que lors des quarante-cinq premières minutes. Libérés et aidés par le manque d'envie de leurs adversaires du soir, les leaders de Ligue 1 déroulent leur football. Véritable chef de cet orchestre au son agréable, Dimitri Payet lance une nouvelle fois Thauvin dans le dos de la défense de Reims. Le gaucher va plus vite qu'Agassa et oblige le portier à renvoyer la balle dans les pieds de Dja Djédjé. Auteur d'un bon match, le latéral droit centre pour la tête d'Ayew qui marque dans le but vide. Même mouvement de la gauche vers la droite quelques minutes plus tard et merveille de but pour Ayew qui s'offre un doublé. Sollicité par Payet, Thauvin déborde et centre pour le Ghanéen qui trompe Agassa d'un coup du foulard complètement dingue. Aboutie, la prestation offensive de l'Olympique de Marseille ne doit pas masquer l'autre réelle satisfaction de cette série de cinq victoires : la défense. En cinq sorties, l'OM n'a encaissé qu'un but. Ce mardi, grâce à une défense centrale performante et à un Mandanda auteur de deux grosses parades sur une frappe d'Albaek et un joli ciseau de Courtet, l'arrière-garde phocéenne ramène une nouvelle clean sheet. S'il a encore besoin d'épurer son jeu, Gianelli Imbula profite de l'entrée de Mario Lemina pour s'offrir quelques jolies montées. C'est sur l'une de ces percées que l'international espoir plante la cinquième banderille phocéenne d'une mine lointaine du pied gauche. 5-0. L'apéritif est fini. Et même si à Marseille, on sait y faire, celui-là a particulièrement bon goût.
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