L'Olympique Lyonnais est une incroyable raison d'être malheureux. Cette saison, les supporters des Gones vivent un véritable cauchemar. En effet, les pensionnaires du Groupama Stadium réalisent un exercice 2021-22 tout simplement désastreux. Au niveau du jeu, hormis quelques coups d'éclat par-ci par-là, pas grand-chose à se mettre sous la dent avec l'équipe entraînée par Peter Bosz, recruté justement pour son style. Mais le Néerlandais l'a reconnu récemment au micro de RMC Sport, l'OL ne joue pas comme il le voudrait.
«Honnêtement non, l’OL ne joue pas encore selon ma philosophie. Parce que nous ne sommes pas assez forts pour jouer pendant 90 minutes et tous les matchs de manière offensive et avec un pressing très haut et beaucoup de possession. Non, on n’y arrive pas à jouer comme cela en ce moment. Cela ne me frustre pas mais bien sûr j’aimerais voir mon équipe jouer autrement. On travaille dessus mais ce n’est pas toujours possible». Le fait que Bosz ne soit pas vraiment OL compatible, entendez par là qu'il n'a pas les joueurs qui correspondent à ce qu'il veut mettre en place, explique en partie l'échec de Lyon cette saison. Mais pas que.
Des individualités et un collectif qui déçoivent
De nombreux éléments font preuve d'irrégularité et n'évoluent pas vraiment au niveau qui est le leur à l'image du milieu Houssem Aouar, de Lucas Paqueta, qui alterne le bon et le mauvais, du flop Jérôme Boateng ou du capitaine Léo Dubois. Des individualités dans le dur et une faillite collective, voici l'une des raisons du mal qui touche l'OL. Un club qui dans tout ce marasme peut se féliciter de voir des jeunes du centre, comme Malo Gusto, Castello Lukeba et Maxence Caqueret, prendre le pouvoir. Une bien maigre consolation pour des supporters lassés et dépités après un nouvel exercice fade et sans saveur.
Exclus de la Coupe de France, Lyon a perdu gros par la suite. En Ligue Europa, une compétition que rêvait de remporter Jean-Michel Aulas, les Lyonnais ont été éliminés la semaine dernière après une terrible défaite face à West Ham (1-1 à l'aller, 3-0 au retour). Une rencontre où ils ont été tout simplement inexistants. Ce qui avait provoqué d'ailleurs la colère des supporters, notamment des deux virages qui avaient essayé de pénétrer sur la pelouse. Le lendemain, le président, accompagné de Vincent Ponsot (Directeur du football) et de Peter Bosz, a tenté d'éteindre l'incendie et a appelé à l'union sacrée.
L'OL est distancé en L1
En effet, le patron de l'OL veut avoir un club soudé derrière son équipe lancée dans une périlleuse opération remontada au classement en Ligue 1. Dixième après sa victoire face à Angers lors de 30ème journée, Lyon a enchaîné avec un nul (1-1, Strasbourg) et un succès (6-1, Bordeaux). On pensait alors les coéquipiers de Moussa Dembélé repartis de l'avant, malgré une fébrilité persistante. Mais hier soir, ils ont tristement rechuté face à Brest, où ils ont été battus 2 à 1. Une défaite qui coûte très cher puisque l'OL, huitième, est à 7 points du podium et semble pratiquement hors-course pour une qualification en Coupe d'Europe.
Même si cela reste mathématiquement possible, il reste encore 5 matches à jouer et on ne voit pas comment l'OL va pouvoir enfin évoluer au niveau qui devrait être le sien. Après la réception de Montpellier samedi, les Lyonnais iront à Marseille et Metz avant d'enchaîner par un match à domicile face à Nantes et de finir à Clermont. Un calendrier peu évident pour des Gones au bout du rouleau et qui ne sont pas parvenus à enchaîner cette saison. Un défaut qu'avait pointé Peter Bosz en conférence de presse mardi. Son adjoint, Claudio Caçapa, qui l'a remplacé hier car il était malade, en a remis une couche hier soir.
Le coup de gueule de Gusto
«On a eu des occasions pour marquer mais nous n’avons pas pu le faire. Quand tu prends deux buts et que tu n'en mets qu’un, tu perds forcément. La défaite est frustrante. On a manqué de rage pour marquer plus de buts, ce qui a été très compliqué ce soir. On venait d’égaliser et juste derrière, tu te prends un but et ça nous tire vers le bas. Il reste des matchs à jouer et des points à gagner. Il faut se relever. Nous n’avons pas réussi à enchaîner cette saison, c’est ce qui nous a porté à défaut». Un sentiment qu'a partagé Malo Gusto, remonté après le coup de sifflet final.
«Aujourd’hui, il nous a manqué quelques petits détails, ce qui a fait qu’on a perdu. On en est conscients, il va falloir essayer de gommer tout ça. C’est bientôt la fin, il ne faut pas lâcher, on va essayer de remonter la pente. On n’a pas ramené les trois points, alors qu’aujourd’hui, c’est tout ce qu’il nous fallait. On est très déçus, on rentre à Lyon avec de l’amertume. Je ne sais pas si c’est la pression qu’on se met, mais il faut nous regarder, se dire les choses vraiment et se remettre dedans. Car l’image qu’on donne de nous aujourd’hui ce n’est pas l’image de l’Olympique Lyonnais». Difficile de ne pas être d'accord avec lui...
«Honnêtement non, l’OL ne joue pas encore selon ma philosophie. Parce que nous ne sommes pas assez forts pour jouer pendant 90 minutes et tous les matchs de manière offensive et avec un pressing très haut et beaucoup de possession. Non, on n’y arrive pas à jouer comme cela en ce moment. Cela ne me frustre pas mais bien sûr j’aimerais voir mon équipe jouer autrement. On travaille dessus mais ce n’est pas toujours possible». Le fait que Bosz ne soit pas vraiment OL compatible, entendez par là qu'il n'a pas les joueurs qui correspondent à ce qu'il veut mettre en place, explique en partie l'échec de Lyon cette saison. Mais pas que.
Des individualités et un collectif qui déçoivent
De nombreux éléments font preuve d'irrégularité et n'évoluent pas vraiment au niveau qui est le leur à l'image du milieu Houssem Aouar, de Lucas Paqueta, qui alterne le bon et le mauvais, du flop Jérôme Boateng ou du capitaine Léo Dubois. Des individualités dans le dur et une faillite collective, voici l'une des raisons du mal qui touche l'OL. Un club qui dans tout ce marasme peut se féliciter de voir des jeunes du centre, comme Malo Gusto, Castello Lukeba et Maxence Caqueret, prendre le pouvoir. Une bien maigre consolation pour des supporters lassés et dépités après un nouvel exercice fade et sans saveur.
Exclus de la Coupe de France, Lyon a perdu gros par la suite. En Ligue Europa, une compétition que rêvait de remporter Jean-Michel Aulas, les Lyonnais ont été éliminés la semaine dernière après une terrible défaite face à West Ham (1-1 à l'aller, 3-0 au retour). Une rencontre où ils ont été tout simplement inexistants. Ce qui avait provoqué d'ailleurs la colère des supporters, notamment des deux virages qui avaient essayé de pénétrer sur la pelouse. Le lendemain, le président, accompagné de Vincent Ponsot (Directeur du football) et de Peter Bosz, a tenté d'éteindre l'incendie et a appelé à l'union sacrée.
L'OL est distancé en L1
En effet, le patron de l'OL veut avoir un club soudé derrière son équipe lancée dans une périlleuse opération remontada au classement en Ligue 1. Dixième après sa victoire face à Angers lors de 30ème journée, Lyon a enchaîné avec un nul (1-1, Strasbourg) et un succès (6-1, Bordeaux). On pensait alors les coéquipiers de Moussa Dembélé repartis de l'avant, malgré une fébrilité persistante. Mais hier soir, ils ont tristement rechuté face à Brest, où ils ont été battus 2 à 1. Une défaite qui coûte très cher puisque l'OL, huitième, est à 7 points du podium et semble pratiquement hors-course pour une qualification en Coupe d'Europe.
Même si cela reste mathématiquement possible, il reste encore 5 matches à jouer et on ne voit pas comment l'OL va pouvoir enfin évoluer au niveau qui devrait être le sien. Après la réception de Montpellier samedi, les Lyonnais iront à Marseille et Metz avant d'enchaîner par un match à domicile face à Nantes et de finir à Clermont. Un calendrier peu évident pour des Gones au bout du rouleau et qui ne sont pas parvenus à enchaîner cette saison. Un défaut qu'avait pointé Peter Bosz en conférence de presse mardi. Son adjoint, Claudio Caçapa, qui l'a remplacé hier car il était malade, en a remis une couche hier soir.
Le coup de gueule de Gusto
«On a eu des occasions pour marquer mais nous n’avons pas pu le faire. Quand tu prends deux buts et que tu n'en mets qu’un, tu perds forcément. La défaite est frustrante. On a manqué de rage pour marquer plus de buts, ce qui a été très compliqué ce soir. On venait d’égaliser et juste derrière, tu te prends un but et ça nous tire vers le bas. Il reste des matchs à jouer et des points à gagner. Il faut se relever. Nous n’avons pas réussi à enchaîner cette saison, c’est ce qui nous a porté à défaut». Un sentiment qu'a partagé Malo Gusto, remonté après le coup de sifflet final.
«Aujourd’hui, il nous a manqué quelques petits détails, ce qui a fait qu’on a perdu. On en est conscients, il va falloir essayer de gommer tout ça. C’est bientôt la fin, il ne faut pas lâcher, on va essayer de remonter la pente. On n’a pas ramené les trois points, alors qu’aujourd’hui, c’est tout ce qu’il nous fallait. On est très déçus, on rentre à Lyon avec de l’amertume. Je ne sais pas si c’est la pression qu’on se met, mais il faut nous regarder, se dire les choses vraiment et se remettre dedans. Car l’image qu’on donne de nous aujourd’hui ce n’est pas l’image de l’Olympique Lyonnais». Difficile de ne pas être d'accord avec lui...
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