C’est avec sérénité que le candidat déclaré à la présidentielle de février 2019, a tenu à apporter sa part de vérité sur sa démission ou son limogeage à son poste de ministre de l’Energie sous le magistère de Macky Sall. Cette question avait apparemment énervé le président de la République lors du «Grand entretien » avec la presse le soir du 31 décembre.
Interpellé sur cette question par les journalistes à sa sortie du Conseil constitutionnel où il était venu récupérer le Procès verbal des vérifications des fiches de signatures qu’il avait déposées, Thierno Alassane Sall déclare : «Maintenant c’est la parole du Président contre mienne. Je soutiens et je maintiens que j’ai démissionné».
Et, poursuit-il, «le plus grave, écrire un papier ou un acte pour dire que j’ai démissionné c’est le plus simple mais dire au président de la République, les yeux dans les yeux, que je refuse de signer le contrat par ce que ce n'est pas dans l’intérêt du pays, ça, je pense que c’est plus fort. Celui qui peut le plus, peut le moins. Celui qui peut le faire, peut bien lui balancer une lettre de démission et partir. La question doit être définitivement clause», avance-t-il.
« Le président de la République a révélé les raisons pour lesquelles il a une préférence sur Total»
«Ce qui est plus grave, c’est que le président de la République a révélé les raisons pour lesquelles, il a une préférence sur Total. Il a bien dit que c’est parce que la France, nous donne de temps à temps des sucettes, 65 milliards pour payer les salaires, 100 milliards pour ceci et cela. Et, pour cette raison, Total qui était 5ème et que BP Cosmos était 1ère et que Total a fait des offres qui sont loin le plus pire qu’on est jamais enregistré depuis 1985 au moins», peste-t-il.
Et, lance-t-il « avec fierté », «dans ces conditions, moi je suis de la génération qui lutte pour l’émancipation et l’indépendance économique, sociale et politique de notre pays, je ne suis pas de ceux-la qui pense que la France nous donne des sucettes qu’on doit leur donner notre pétrole en échange sans exiger le juste prix».
S'agissant de la question sur le rejet de son dossier de parrainage par le Conseil constitutionnel, il donne rendez-vous ce mercredi dans l'après au siège de Bokk Guis Guis où lui et ses camarades de l'opposition devront animer une conférence de presse sur la question.
Interpellé sur cette question par les journalistes à sa sortie du Conseil constitutionnel où il était venu récupérer le Procès verbal des vérifications des fiches de signatures qu’il avait déposées, Thierno Alassane Sall déclare : «Maintenant c’est la parole du Président contre mienne. Je soutiens et je maintiens que j’ai démissionné».
Et, poursuit-il, «le plus grave, écrire un papier ou un acte pour dire que j’ai démissionné c’est le plus simple mais dire au président de la République, les yeux dans les yeux, que je refuse de signer le contrat par ce que ce n'est pas dans l’intérêt du pays, ça, je pense que c’est plus fort. Celui qui peut le plus, peut le moins. Celui qui peut le faire, peut bien lui balancer une lettre de démission et partir. La question doit être définitivement clause», avance-t-il.
« Le président de la République a révélé les raisons pour lesquelles il a une préférence sur Total»
«Ce qui est plus grave, c’est que le président de la République a révélé les raisons pour lesquelles, il a une préférence sur Total. Il a bien dit que c’est parce que la France, nous donne de temps à temps des sucettes, 65 milliards pour payer les salaires, 100 milliards pour ceci et cela. Et, pour cette raison, Total qui était 5ème et que BP Cosmos était 1ère et que Total a fait des offres qui sont loin le plus pire qu’on est jamais enregistré depuis 1985 au moins», peste-t-il.
Et, lance-t-il « avec fierté », «dans ces conditions, moi je suis de la génération qui lutte pour l’émancipation et l’indépendance économique, sociale et politique de notre pays, je ne suis pas de ceux-la qui pense que la France nous donne des sucettes qu’on doit leur donner notre pétrole en échange sans exiger le juste prix».
S'agissant de la question sur le rejet de son dossier de parrainage par le Conseil constitutionnel, il donne rendez-vous ce mercredi dans l'après au siège de Bokk Guis Guis où lui et ses camarades de l'opposition devront animer une conférence de presse sur la question.
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