Ils ne sont qu’une poignée de par le monde, principalement au Brésil. Tous se disent juifs du Portugal ou juifs issus de la nation portugaise. Ce sont des séfarades, des juifs expulsés d’Espagne au XVe siècle, et qui s’étaient placés sous la protection de Manuel roi du Portugal. Celui-ci changera ensuite d’avis et prononcera l’expulsion ou la conversion en 1476. Puis ce sera l’Inquisition.
L’Assemblée nationale portugaise en adoptant à la majorité un amendement à la loi sur la nationalité répare une injustice séculaire. Le Portugal était l’un des derniers pays en reste sur cette question. L’Espagne a en effet autorisé la naturalisation dès 1982 aux séfarades présents depuis 2 ans sur son territoire. En 2008, Madrid a encore assoupli la loi.
Le texte qui vient d’être approuvé à Lisbonne permet aux descendants des juifs expulsés il y a presque cinq siècles de réacquérir la nationalité portugaise. Il leur suffira de prouver leur appartenance à une communauté séfarade d'origine portugaise, par le nom, la langue ou la filiation.
On estime que près de 400 000 juifs avaient trouvé refuge au Portugal au XVe siècle. Beaucoup avaient opté pour rester dans le pays et préserver leur rite et leur culture. Ceux-ci sont aujourd’hui officiellement reconnus comme les fils d’Israël.
L’Assemblée nationale portugaise en adoptant à la majorité un amendement à la loi sur la nationalité répare une injustice séculaire. Le Portugal était l’un des derniers pays en reste sur cette question. L’Espagne a en effet autorisé la naturalisation dès 1982 aux séfarades présents depuis 2 ans sur son territoire. En 2008, Madrid a encore assoupli la loi.
Le texte qui vient d’être approuvé à Lisbonne permet aux descendants des juifs expulsés il y a presque cinq siècles de réacquérir la nationalité portugaise. Il leur suffira de prouver leur appartenance à une communauté séfarade d'origine portugaise, par le nom, la langue ou la filiation.
On estime que près de 400 000 juifs avaient trouvé refuge au Portugal au XVe siècle. Beaucoup avaient opté pour rester dans le pays et préserver leur rite et leur culture. Ceux-ci sont aujourd’hui officiellement reconnus comme les fils d’Israël.