
Un an et demi après son lancement, les éditeurs de journaux espèrent que l'iPad va les aider à construire un nouveau modèle économique. | AFP/KIMIHIRO HOSHINO
Le ministère de la justice américain a lancé, mercredi 11 avril, des poursuites contre le groupe informatique Apple et cinq éditeurs, pour entente visant à "relever le prix des livres numériques et limiter la concurrence" dans le secteur, selon le texte de la plainte. Selon le ministère, cette entente, qui visait notamment à lutter contre la politique de prix bas du distributeur Amazon, "a eu pour résultat que les consommateurs de livres numériques ont payé des dizaines de millions de dollars supplémentaires" pour leurs achats.
D'après Bloomberg, la plainte, déposée à New York pour abus de position dominante, vise Apple et les éditeurs Hachette SA, HarperCollins, Macmillan, Penguin et Simon & Schuster. Citant une source anonyme, Bloomberg annonce qu'Apple et Macmillan vont nier toute collusion, et faire valoir que l'offre d'Apple et des éditeurs garantit une plus grande concurrence, notamment face au groupe de distribution Amazon.
UNE ENQUÊTE OUVERTE EN EUROPE
En mars, la presse américaine indiquait déjà que le groupe informatique et certains éditeurs étaient dans le collimateur des autorités américaines. Selon le Wall Street Journal, Apple aurait persuadé ces éditeurs de changer la façon dont ils déterminaient les prix de leurs livres électroniques (disponibles jusque-là sur la lectrice Kindle d'Amazon) avant le lancement, en avril 2010, de sa tablette numérique iPad.
Alors qu'Amazon fixait lui-même le prix des livres électroniques, vendus pour la plupart à 9,99 dollars, Apple avait institué un nouveau système, laissant les éditeurs fixer eux-mêmes le prix, et se réservant 30 % des recettes. En conséquence le prix des livres numériques a augmenté. Amazon avait ensuite été contraint de réviser ses relations avec les éditeurs.
Soupçonnant une entente sur les prix, les autorités de la concurrence européennes avaient également annoncé en décembre avoir ouvert une enquête visant Apple et ces cinq éditeurs internationaux ou leur maison-mère.
Source: Le Monde
D'après Bloomberg, la plainte, déposée à New York pour abus de position dominante, vise Apple et les éditeurs Hachette SA, HarperCollins, Macmillan, Penguin et Simon & Schuster. Citant une source anonyme, Bloomberg annonce qu'Apple et Macmillan vont nier toute collusion, et faire valoir que l'offre d'Apple et des éditeurs garantit une plus grande concurrence, notamment face au groupe de distribution Amazon.
UNE ENQUÊTE OUVERTE EN EUROPE
En mars, la presse américaine indiquait déjà que le groupe informatique et certains éditeurs étaient dans le collimateur des autorités américaines. Selon le Wall Street Journal, Apple aurait persuadé ces éditeurs de changer la façon dont ils déterminaient les prix de leurs livres électroniques (disponibles jusque-là sur la lectrice Kindle d'Amazon) avant le lancement, en avril 2010, de sa tablette numérique iPad.
Alors qu'Amazon fixait lui-même le prix des livres électroniques, vendus pour la plupart à 9,99 dollars, Apple avait institué un nouveau système, laissant les éditeurs fixer eux-mêmes le prix, et se réservant 30 % des recettes. En conséquence le prix des livres numériques a augmenté. Amazon avait ensuite été contraint de réviser ses relations avec les éditeurs.
Soupçonnant une entente sur les prix, les autorités de la concurrence européennes avaient également annoncé en décembre avoir ouvert une enquête visant Apple et ces cinq éditeurs internationaux ou leur maison-mère.
Source: Le Monde
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