Ce livre ainsi que celui d’Abdou Latif Coulibaly constituent un contrôle citoyen qui remplace un contrôle étatique qui renvoie, selon lui à une profonde crise de l’Etat. Mamadou Mbodj a tenu à faire comprendre : «notre démarche sera une étude pluridisciplinaire alors qu’Abdou Latif Coulibaly a fait un travail d’investigation journalistique. Les deux travaux seront ainsi complémentaires».
Le patron du Forum civil de donner un avant goût de son ouvrage. «L’ANOCI n’est pas un programme autorisé par le Parlement. L’ANOCI n’a jamais fait l’objet d’une discussion dans sa globalité au Parlement alors que notre organisation étatique dit que vous ne pouvez dépenser l’argent du contribuable, engager des générations de sénégalais à venir si le Parlement ne vous l’autorise pas. Ils sont allés endetter le Sénégal sans l’autorisation du Parlement».
Confortant le journaliste écrivain dans ses écrits, Mamadou Mbodj a détaillé les 432 milliards de budget de l’ANOCI : «ils ont pris l’argent jusqu’à hauteur de 205 milliards. Ils ont agrégé 195 milliards pour avoir ces 400 milliards et ils ont dit que les 32 milliards sont une donation».
Il a, ainsi, révélé que ces 195 milliards représentent tous les travaux relevant du privé qui devaient se faire au moment des ouvrages publics que l’ANOCI devait faire. «Il s’agit de l’hôtel Terrou-bi qui appartient à la famille Raal qui a emprunté 11 milliards aux banques de la place. On ne peut pas mettre cela dans la comptabilité de l’ANOCI. C’est de l’escroquerie. On ne peut pas le faire. Le jeune Yérim Sow est le propriétaire de Radisson, c’est son hôtel personnel. Il s’est endetté pour faire son hôtel, on ne peut pas l’agréger dans la comptabilité d’une agence qui est une structure de l’administration», a expliqué le président du Forum civil.
On ne peut pas, selon lui, agréger des fonds privés et des fonds publics, c’est une erreur. Ils l’ont fait et cela s’est retourné contre eux. Ils n’ont jamais reçu ce type d’argent, ils n’ont reçu que 205 milliards, 32 milliards de don et l’Etat a donné 28 milliards. «Et pour les charges institutionnelles, c'est-à-dire le budget de fonctionnement, ils ont dépensé 4 milliards par an. Il y a des ministères qui n’ont même pas la moitié pour leur budget total annuel», a-t-il décrié.
Mamadou Mbodj de faire savoir : «Latif donne le kilomètre de route, nous nous allons mesurer dans notre livre et dire ce qu’on a trouvé». Il a, en outre, tenu à indiquer : «si la fonction de contrôle avait existé dans le pays, si l’audit avait été fait, si le Parlement était mis en branle au départ pour autoriser le programme et auditionner les responsables, il n’y aurait pas eu le livre de Latif. Le problème ce sont les déficiences de l’Etat qui ont amené un citoyen à suppléer ces déficiences».
Le patron du Forum civil de donner un avant goût de son ouvrage. «L’ANOCI n’est pas un programme autorisé par le Parlement. L’ANOCI n’a jamais fait l’objet d’une discussion dans sa globalité au Parlement alors que notre organisation étatique dit que vous ne pouvez dépenser l’argent du contribuable, engager des générations de sénégalais à venir si le Parlement ne vous l’autorise pas. Ils sont allés endetter le Sénégal sans l’autorisation du Parlement».
Confortant le journaliste écrivain dans ses écrits, Mamadou Mbodj a détaillé les 432 milliards de budget de l’ANOCI : «ils ont pris l’argent jusqu’à hauteur de 205 milliards. Ils ont agrégé 195 milliards pour avoir ces 400 milliards et ils ont dit que les 32 milliards sont une donation».
Il a, ainsi, révélé que ces 195 milliards représentent tous les travaux relevant du privé qui devaient se faire au moment des ouvrages publics que l’ANOCI devait faire. «Il s’agit de l’hôtel Terrou-bi qui appartient à la famille Raal qui a emprunté 11 milliards aux banques de la place. On ne peut pas mettre cela dans la comptabilité de l’ANOCI. C’est de l’escroquerie. On ne peut pas le faire. Le jeune Yérim Sow est le propriétaire de Radisson, c’est son hôtel personnel. Il s’est endetté pour faire son hôtel, on ne peut pas l’agréger dans la comptabilité d’une agence qui est une structure de l’administration», a expliqué le président du Forum civil.
On ne peut pas, selon lui, agréger des fonds privés et des fonds publics, c’est une erreur. Ils l’ont fait et cela s’est retourné contre eux. Ils n’ont jamais reçu ce type d’argent, ils n’ont reçu que 205 milliards, 32 milliards de don et l’Etat a donné 28 milliards. «Et pour les charges institutionnelles, c'est-à-dire le budget de fonctionnement, ils ont dépensé 4 milliards par an. Il y a des ministères qui n’ont même pas la moitié pour leur budget total annuel», a-t-il décrié.
Mamadou Mbodj de faire savoir : «Latif donne le kilomètre de route, nous nous allons mesurer dans notre livre et dire ce qu’on a trouvé». Il a, en outre, tenu à indiquer : «si la fonction de contrôle avait existé dans le pays, si l’audit avait été fait, si le Parlement était mis en branle au départ pour autoriser le programme et auditionner les responsables, il n’y aurait pas eu le livre de Latif. Le problème ce sont les déficiences de l’Etat qui ont amené un citoyen à suppléer ces déficiences».