La Rapporteuse spéciale des Nations Unies, à l'issue de sa visite officielle au Sénégal, a formulé une demande forte au gouvernement sénégalais : l’abrogation de la loi d’amnistie concernant les événements des manifestations survenues entre mars 2021 et février 2024. Cette loi, qui accorde une immunité de poursuites aux personnes impliquées dans des actes de violence et des violations des droits de l'homme durant ces événements, est au cœur de l’attention de la Rapporteuse.
Dans ses déclarations, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies a exprimé son désaveu vis-à-vis de cette loi d’amnistie. Elle a insisté sur le fait que cette loi ne permet pas d’établir la vérité ni de rendre justice aux victimes des violences ayant eu lieu lors des manifestations. Elle a déclaré : « Je demande instamment au Sénégal d'abroger la loi d'amnistie qui accorde une immunité de poursuites aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d'autres violations des droits de l'homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024. »
Selon la Rapporteuse, cette amnistie empêche de fait les autorités de tenir les responsables de ces violations pour responsables de leurs actes, et prive les victimes de leurs droits à la justice. Pour elle, "le Gouvernement a l'obligation d'établir la vérité sur ces événements et de rendre justice et d'accorder des réparations aux victimes dans les meilleurs délais."
Dans ses déclarations, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies a exprimé son désaveu vis-à-vis de cette loi d’amnistie. Elle a insisté sur le fait que cette loi ne permet pas d’établir la vérité ni de rendre justice aux victimes des violences ayant eu lieu lors des manifestations. Elle a déclaré : « Je demande instamment au Sénégal d'abroger la loi d'amnistie qui accorde une immunité de poursuites aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d'autres violations des droits de l'homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024. »
Selon la Rapporteuse, cette amnistie empêche de fait les autorités de tenir les responsables de ces violations pour responsables de leurs actes, et prive les victimes de leurs droits à la justice. Pour elle, "le Gouvernement a l'obligation d'établir la vérité sur ces événements et de rendre justice et d'accorder des réparations aux victimes dans les meilleurs délais."
Autres articles
-
Des Togolais capturés en Ukraine : le gouvernement alerte sur de fausses bourses d'études vers la Russie
-
Levée de son immunité parlementaire : Ndèye Saly Diop clame son innocence et parle de "diffamation"
-
Mise en accusation devant la Haute Cour de justice : les cinq anciens ministres du régime de Macky Sall bientôt fixés sur leur sort
-
Investiture de Brice Oligui Nguema : Le Président Diomaye Faye a quitté Dakar pour se rendre à Libreville
-
Affaire Fonds COVID-19 : L’Assemblée nationale lève l’immunité de Moustapha Diop et Ndeye Saly Diop Dieng