Selon nos premières informations, une personne a été blessée par balle. Elle a été touchée à l’épaule et est actuellement prise en charge à l’hôpital. Plusieurs autres sources font état d’autres blessés par balle du côté de l’université de Kinshasa ainsi que dans différents quartiers du centre-ville où la police empêche depuis ce matin la population de manifester.
En effet, ce blocage a, par endroits, tourné à l’affrontement. Sur le campus de la faculté, un bus aurait été brûlé et à quatre kilomètres de là, des manifestants très remontés ont bloqué la route avec des pneus en flammes et des barricades de fortune. Ils jettent aussi des pierres sur le moindre véhicule qui passe. Leur colère est confuse, mais très forte. Ces jeunes se plaignent de ne pas avoir de travail et demandent le départ du président Kabila. Des cas de pillage ont aussi été signalés.
La situation n'est pas moins calme dans le centre-ville. Près du Parlement, le moindre rassemblement est là aussi systématiquement dispersé par des grenades de gaz lacrymogènes, mais également par des tirs à balle réelle. En face, les manifestants jettent des pierres. Le quartier autour de l’Assemblée nationale est totalement bouclé par des centaines de policiers et des militaires, notamment la garde présidentielle. Les sièges de trois partis d’opposition, dont l'UNC de Vital Kemerhe, sont eux aussi bloqués et inaccessibles. Même aux journalistes qui ont été menacés à plusieurs reprises par des éléments des forces de l’ordre.
Le gouvernement, de son côté, confirme que l’ordre a bien été donné de disperser les manifestants « pour les empêcher d’atteindre l’Assemblée nationale » au nom « de l’inviolabilité du Parlement ». « Les manifestations sont interdites dans cette enceinte », affirme le porte-parole du gouvernement. Mais Lambert Mende précise que les incidents qui ont eu lieu dans le reste de la ville n’ont pas de lien, selon lui, avec cette manifestation de l’opposition : « Il y a eu effectivement quelques débordements avec des cas de pillages dans les quartiers périphériques où la police, je pense, a mis bon ordre », ajoutant qu’il n’y a « aucun tir à balle réelle qui a été signalé, et nous savons nos amis très prompts à dramatiser les choses pour nous mettre en difficulté. »
Incidents à Goma
Des incidents ont aussi été signalés à Goma, dans l’est du pays. Dans la ville, les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à coups de gaz lacrymogènes. Des tirs ont été entendus et il y aurait eu plusieurs arrestations.
En effet, ce blocage a, par endroits, tourné à l’affrontement. Sur le campus de la faculté, un bus aurait été brûlé et à quatre kilomètres de là, des manifestants très remontés ont bloqué la route avec des pneus en flammes et des barricades de fortune. Ils jettent aussi des pierres sur le moindre véhicule qui passe. Leur colère est confuse, mais très forte. Ces jeunes se plaignent de ne pas avoir de travail et demandent le départ du président Kabila. Des cas de pillage ont aussi été signalés.
La situation n'est pas moins calme dans le centre-ville. Près du Parlement, le moindre rassemblement est là aussi systématiquement dispersé par des grenades de gaz lacrymogènes, mais également par des tirs à balle réelle. En face, les manifestants jettent des pierres. Le quartier autour de l’Assemblée nationale est totalement bouclé par des centaines de policiers et des militaires, notamment la garde présidentielle. Les sièges de trois partis d’opposition, dont l'UNC de Vital Kemerhe, sont eux aussi bloqués et inaccessibles. Même aux journalistes qui ont été menacés à plusieurs reprises par des éléments des forces de l’ordre.
Le gouvernement, de son côté, confirme que l’ordre a bien été donné de disperser les manifestants « pour les empêcher d’atteindre l’Assemblée nationale » au nom « de l’inviolabilité du Parlement ». « Les manifestations sont interdites dans cette enceinte », affirme le porte-parole du gouvernement. Mais Lambert Mende précise que les incidents qui ont eu lieu dans le reste de la ville n’ont pas de lien, selon lui, avec cette manifestation de l’opposition : « Il y a eu effectivement quelques débordements avec des cas de pillages dans les quartiers périphériques où la police, je pense, a mis bon ordre », ajoutant qu’il n’y a « aucun tir à balle réelle qui a été signalé, et nous savons nos amis très prompts à dramatiser les choses pour nous mettre en difficulté. »
Incidents à Goma
Des incidents ont aussi été signalés à Goma, dans l’est du pays. Dans la ville, les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à coups de gaz lacrymogènes. Des tirs ont été entendus et il y aurait eu plusieurs arrestations.
Autres articles
-
Haïti: le président du Kenya William Ruto promet le déploiement total de la mission de police d'ici janvier 2025
-
Guinée: le corps du colonel Célestin Bilivogui réapparait un an après sa disparition
-
Mali: une semaine après les attaques jihadistes à Bamako, les interpellations se poursuivent et inquiètent
-
Inondations: dans l’Extrême-Nord du Cameroun, la situation de sinistrés reste fragile
-
Attaque d'Israël au Liban: stupeur à l'ONU, les pays arabes craignent une «guerre régionale globale»