Quel est la position du responsable communication et marketing de la FSF dans cette histoire « de deal » entre la Canal+ et la FSF ? Vous qui êtes chargé de démarcher des contrats pour la structure.
Louis Lamotte : C’est une affaire que j’ai découverte en même temps que tout le monde à Bata (Guinée Equatoriale). Mais je ne veux pas qu’on lui donne l’importance qu’elle n’a pas. Oui, en tant que responsable de la structure communication et marketing, c’est de mon ressort de négocier des contrats, mais je n’étais pas au courant. Vous savez, on peut faire des choses sans que vous ne soyez au courant surtout quand ça ne passe pas par le circuit normal. Et il est vrai que dans la manière de faire, il y a eu des écarts. Dans un premier temps, il fallait au moins informer de l’intention et attendre le go. Encore que ce n’était pas à eux de le faire. Il y a des instances qui pouvaient s’en occuper. Même si après, ce sera pour leur compte. Ce qui est malheureux, c’est d’avoir négocié le contrat à l’insu de la commission habilitée à le faire jusqu’à ce que ça soit découvert en pleine compétition. Nous n’avions ni les montants, ni même les intentions à la base. C’est une affaire à considérer dans ses limites et dans ses proportions. Le montant est dérisoire, donc je pense qu’il n’y avait aucune intention malveillante. Même si il est vrai qu’il y a eu quelque part une faute en négociant ce contrat au nom de la FSF sans en avertir les dirigeants. Aucune personne n’est habilitée à négocier un contrat au nom de la fédé en dehors du Président. Pour ce qui est du sponsoring, c’est au responsable de la structure de le faire.
Mais pour ce contrat il s’agissait plus d’un échange de marchandises, on va dire
Louis Lamotte : Pour ce qui est de l’image, de la vie de la FSF, la personne qui la représente, c’est son président, pas quelqu’un d’autre. Un contrat qui se négocie au nom et pour le compte de la fédération, plus précisément une entité, l’équipe nationale de football, doit être un contrat négocié, signé par les instances de la fédération. Le Président ou le vice-président. A Bata, on a vu la présence d’une télévision dans l’intimité des joueurs et nous avons pensé que ce n’était pas très indiqué et qu’aucun responsable fédéral n’avait donné son autorisation. Quand on l’a découvert, on a pris la décision, pas de chasser, mais de demander à ces gens d’arrêter de filmer. Et c’est là qu’ils nous ont dit qu’ils avaient une autorisation et qu’ils avaient conclu un accord directement avec le coach. Ce dernier gérait l’équipe au plan sportif. Par contre négocier un contrat au nom de la fédération, encore une fois, ce n’était pas de son ressort.
Certains membres de la FSF, l’ex coach notamment, soutiennent que le Président était au courant
Louis Lamotte : Si des gens étaient au courant, ils auraient assumé. Tel que je connais le président, tel que je l’ai vu réagir, il n’était pas au courant. Ce n’est pas quelqu’un qui prend des engagements et qui se débine derrière. Mais comme je l’ai déjà dit, cette affaire ne peut pas justifier une polémique, pas besoin d’en faire l’affaire de l’année.
Mais il faut tout de même reconnaître que « deal entre Canal+ et l’entraineur » faisait partie des arguments mis en avant pour justifier le limogeage du coach qui lui aujourd’hui, nie.
Louis Lamotte : Ce qui me dérange, c’est qu’il ne faut pas qu’on prête des intentions au gens. C’est vrai, cette affaire a été soulevée après le licenciement du coach. Mais il ne faut pas pour autant en faire un débat. Ce n’est ni le motif principal, ni la volonté de nuire en insinuant qu’il y a eu détournement. Il ne s’agit pas de crier de vol ou au détournement. Cela n’est nullement notre intention. Je pense que le coach avait de bonnes intentions mais il a été mal conseillé du point de vue de la forme. De ce point de vue, les choses n’ont pas été correctes.
Louis Lamotte : C’est une affaire que j’ai découverte en même temps que tout le monde à Bata (Guinée Equatoriale). Mais je ne veux pas qu’on lui donne l’importance qu’elle n’a pas. Oui, en tant que responsable de la structure communication et marketing, c’est de mon ressort de négocier des contrats, mais je n’étais pas au courant. Vous savez, on peut faire des choses sans que vous ne soyez au courant surtout quand ça ne passe pas par le circuit normal. Et il est vrai que dans la manière de faire, il y a eu des écarts. Dans un premier temps, il fallait au moins informer de l’intention et attendre le go. Encore que ce n’était pas à eux de le faire. Il y a des instances qui pouvaient s’en occuper. Même si après, ce sera pour leur compte. Ce qui est malheureux, c’est d’avoir négocié le contrat à l’insu de la commission habilitée à le faire jusqu’à ce que ça soit découvert en pleine compétition. Nous n’avions ni les montants, ni même les intentions à la base. C’est une affaire à considérer dans ses limites et dans ses proportions. Le montant est dérisoire, donc je pense qu’il n’y avait aucune intention malveillante. Même si il est vrai qu’il y a eu quelque part une faute en négociant ce contrat au nom de la FSF sans en avertir les dirigeants. Aucune personne n’est habilitée à négocier un contrat au nom de la fédé en dehors du Président. Pour ce qui est du sponsoring, c’est au responsable de la structure de le faire.
Mais pour ce contrat il s’agissait plus d’un échange de marchandises, on va dire
Louis Lamotte : Pour ce qui est de l’image, de la vie de la FSF, la personne qui la représente, c’est son président, pas quelqu’un d’autre. Un contrat qui se négocie au nom et pour le compte de la fédération, plus précisément une entité, l’équipe nationale de football, doit être un contrat négocié, signé par les instances de la fédération. Le Président ou le vice-président. A Bata, on a vu la présence d’une télévision dans l’intimité des joueurs et nous avons pensé que ce n’était pas très indiqué et qu’aucun responsable fédéral n’avait donné son autorisation. Quand on l’a découvert, on a pris la décision, pas de chasser, mais de demander à ces gens d’arrêter de filmer. Et c’est là qu’ils nous ont dit qu’ils avaient une autorisation et qu’ils avaient conclu un accord directement avec le coach. Ce dernier gérait l’équipe au plan sportif. Par contre négocier un contrat au nom de la fédération, encore une fois, ce n’était pas de son ressort.
Certains membres de la FSF, l’ex coach notamment, soutiennent que le Président était au courant
Louis Lamotte : Si des gens étaient au courant, ils auraient assumé. Tel que je connais le président, tel que je l’ai vu réagir, il n’était pas au courant. Ce n’est pas quelqu’un qui prend des engagements et qui se débine derrière. Mais comme je l’ai déjà dit, cette affaire ne peut pas justifier une polémique, pas besoin d’en faire l’affaire de l’année.
Mais il faut tout de même reconnaître que « deal entre Canal+ et l’entraineur » faisait partie des arguments mis en avant pour justifier le limogeage du coach qui lui aujourd’hui, nie.
Louis Lamotte : Ce qui me dérange, c’est qu’il ne faut pas qu’on prête des intentions au gens. C’est vrai, cette affaire a été soulevée après le licenciement du coach. Mais il ne faut pas pour autant en faire un débat. Ce n’est ni le motif principal, ni la volonté de nuire en insinuant qu’il y a eu détournement. Il ne s’agit pas de crier de vol ou au détournement. Cela n’est nullement notre intention. Je pense que le coach avait de bonnes intentions mais il a été mal conseillé du point de vue de la forme. De ce point de vue, les choses n’ont pas été correctes.
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