GlassUp a profité du récent salon du jeu vidéo de l’E3 , qui s’est tenu du 11 au 13 juin à Los Angeles, pour dévoiler en avant-première ses prototypes et ce qui les distingue de son prestigieux concurrent. Différence de taille, contrairement aux Google Glass, les GlassUp ne sont pas équipées d’un appareil photo ou d’une caméra. “Nous voulons ainsi éviter les intrusions dans la vieprivée des gens qui risquent d’être inévitables lorsqu’on prend des photos en toute discrétion avec un appareil monté sur des lunettes connectées ”, souligne à FRANCE 24 Francesco Giartosio, fondateur de la société italienne.
Musées, sportifs et architectes intéressés
Les informations n’apparaissent pas non plus dans un coin des lunettes comme dans le cas de Google. Elles s’affichent directement au centre des lunettes en transparence pour ne pas gêner la vue. “L’idée est d’éviter les mouvements perpétuels du regard vers un coin des lunettes qui peuvent être déstabilisant pour l’utilisateur”, souligne Francesco Giartosio.
Mais sur le fond, les deux projets ne sont pas si différents. Les GlassUp pourront, comme les Google Glass, fonctionner avec des applications installées sur son smartphone Android (de Google) ou iPhone (Apple) qui communique via Bluetooth avec les lunettes.
Pour l’heure, des musées ont demandé à la société de plancher sur des solutions qui permettront d'afficher des informations sur les œuvres exposées. Des sociétés de sport voudraient des applications pour montrer sur les lunettes les battements du cœur pendant une course. Et des architectes aimeraient voir à travers ces lunettes les plans d’un bâtiment. “Ce n’est qu’un début, nous allons rendre publiques toutes les informations permettant de développer des applications pour les GlassUp”, assure Francesco Giartosio.
Preuve de l’intérêt du concept de lunettes connectées, d’autres entreprises - comme Samsung ou Microsoft - travaillent également sur des projets similaires. Mais le petit Poucet italien semble le plus avancé de tous. “ Nous comptons sortir nos lunettes connectées en février 2014”, assure le patron. Google a évoqué l’horizon 2014 sans plus de précision pour la sortie de ses lunettes du troisième type et les autres n’ont pas donné de calendrier de commercialisation.
399 euros
Francesco Giartosio affirme même avoir eu l’idée de lunettes connectées avant tout le monde. “J’y avais pensé six mois avant que Google n’en parle et quand il l’a fait, j’ai eu un moment de frayeur. Mais je pense maintenant que l’arrivée d’un acteur de ce poids ne peut qu’être bon en termes d’intérêt médiatique et aussi pour donner à mon projet plus de crédibilité auprès d’éventuels investisseurs”, raconte l'entrepreneur.
Si ces prototypes sont déjà utilisables, GlassUp doit encore lever de l’argent pour lancer la production industrielle. Pour ce faire, la société a débuté, lundi 10 juin, une campagne sur le site de financement participatif Indiegogo qui vise à trouver 150 000 dollars d’ici au 8 août.
Une somme qui permettra de faire fonctionner plusieurs mois cette société d’une vingtaine de personnes, “le temps de convaincre d’autres investisseurs de prêter les 500 000 dollars nécessaires pour finaliser la partie industrielle du projet”, affirme Francesco Giartosio. Les lunettes seraient alors assemblées dans une usine en Chine, tandis que les composants les plus sensibles et complexes, comme les verres, seront produits en Italie et en Allemagne. Elles seront, ensuite, vendues pour 399 euros, bien moins que les Google Glass qui devraient coûter entre 500 et 1500 euros.
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