Lutte contre le blanchiment de capitaux : les résultats obtenus par les Etats membres de la CEDEAO sont peu reluisants (GIABA)



Les résultats obtenus par les 15 États membres de la CEDEAO dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, sont peu reluisants, a révélé, Edwin Harris, directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) en marge de la 28-ème réunion du comité ministériel se tient après la 41-ème réunion de la Commission technique plénière du GIABA.
 
« Alors que nous achevons le second cycle des évaluations mutuelles en novembre 2024, les résultats obtenus par les 15 États membres de la CEDEAO renvoient une image peu reluisante de notre région et soulignent la nécessité pour nous tous de redoubler d’efforts et de travailler plus ardument afin de changer la réalité des choses », a souligné le DG, indiquant que « la plupart de nos États membres évalués à date, ont obtenu des résultats faibles dans les volets relatifs à l’efficacité de leur évaluation mutuelle ».
 
Il a fait savoir que parmi les organismes d’évaluation, « le GIABA a enregistré 138 notes faibles en matière d’efficacité, tandis que cinq de nos pays ont obtenu de faibles notes au titre de l’efficacité dans tous les 11 résultats immédiats ».

Selon Edwin Harris « il est temps que les membres du Comité interministériel prennent l’initiative d’assurer l’efficacité de nos cadres juridiques et de notre législation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération, ce qui renforcera le niveau d’efficacité en vue du prochain cycle ».

Pour sa part, le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Ousmane Diagne, a assuré le Comité de l’engagement de son département « à mettre en œuvre toutes les recommandations relatives à la prévention, à la détection, aux poursuites, aux condamnations et recouvrement des avoirs, sur la base d’une large coopération internationale », rappelant que les nouvelles autorités sénégalaises accordent un intérêt particulier à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes, un des piliers majeurs d’une politique de bonne gouvernance viable.


Dimanche 2 Juin 2024 17:58


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