À l'occasion de la deuxième journée de son atelier consacré à ses chantiers à Ouagadougou ce mardi 10 septembre, la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a présenté un ambitieux plan quinquennal pour lutter contre l’insécurité dans la sous-région. Ce plan prévoit la construction de 40 Postes de police frontaliers (Ppf) équipés de technologies électroniques. Le Sénégal accueillera deux de ces postes. Ils seront construits à Moussala, au sud-est du Sénégal et à la frontière avec la Guinée-Bissau.
Ces dernières années, des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Côte d’Ivoire ont été confrontés à des attaques terroristes, mettant en évidence la nécessité de renforcer les infrastructures sécuritaires. En réponse, la Commission de l’UEMOA s’engage à améliorer la surveillance électronique aux frontières. Actuellement, seulement 13,42 % des postes de police dans l'Union sont dotés de dispositifs électroniques pour surveiller les mouvements. Le plan vise à porter ce taux à 25 %.
« Nous allons soutenir les États dans la construction de postes frontaliers pour renforcer la surveillance sécuritaire et sanitaire. Ces postes seront connectés à un serveur centralisé pour assurer une coordination efficace », a expliqué Koponibè Anselme Some, expert en Commerce International et Chef de Division à la Délégation Générale à la Paix et la Sécurité de l’UEMOA.
Le programme quinquennal prévoit non seulement la construction de 40 postes de police frontaliers, mais aussi l’installation de salles serveurs et de matériel informatique pour garantir leur interconnexion. Parallèlement, l’UEMOA prévoit de renforcer le Mécanisme de veille et d'alerte précoce (Mevap), d’améliorer les capacités des Forces de défense et de sécurité, et d’établir des partenariats avec des organisations telles que le Centre d'Études sur les Conflits, le Développement et la Paix, le Small Arms Survey et la Fondation Kofi Annan.
L’UEMOA s’engage également à organiser des concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières, et à soutenir les États dans leurs opérations contre le terrorisme et la criminalité organisée. « L’opérationnalisation de la police communautaire et le développement d’initiatives pour transformer les frontières en ponts de coopération entre les États membres sont des aspects essentiels de notre stratégie », a ajouté Koponibè Anselme Some.
Depuis 2019, l’UEMOA a lancé plusieurs programmes visant à renforcer la sécurité dans la région. Selon M. Some, « ces mesures visent à réduire la contrebande et à promouvoir le développement en transformant les frontières en zones de prospérité plutôt qu’en foyers d’insécurité. »
Sébastien Babakan, directeur de la Communication de l’UEMOA, a confirmé que l’institution poursuivra ses efforts pour améliorer la sécurité régionale. « Nous nous concentrons sur la construction d’infrastructures de sécurité plutôt que sur l’acquisition d’armes. Nous restons déterminés à garantir une sécurité durable dans notre région », a-t-il conclu.
Ce plan de l’UEMOA marque une avancée significative dans la lutte contre l’insécurité et la criminalité transfrontalière, offrant une réponse coordonnée et innovante aux défis sécuritaires de la région.
Ces dernières années, des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Côte d’Ivoire ont été confrontés à des attaques terroristes, mettant en évidence la nécessité de renforcer les infrastructures sécuritaires. En réponse, la Commission de l’UEMOA s’engage à améliorer la surveillance électronique aux frontières. Actuellement, seulement 13,42 % des postes de police dans l'Union sont dotés de dispositifs électroniques pour surveiller les mouvements. Le plan vise à porter ce taux à 25 %.
« Nous allons soutenir les États dans la construction de postes frontaliers pour renforcer la surveillance sécuritaire et sanitaire. Ces postes seront connectés à un serveur centralisé pour assurer une coordination efficace », a expliqué Koponibè Anselme Some, expert en Commerce International et Chef de Division à la Délégation Générale à la Paix et la Sécurité de l’UEMOA.
Le programme quinquennal prévoit non seulement la construction de 40 postes de police frontaliers, mais aussi l’installation de salles serveurs et de matériel informatique pour garantir leur interconnexion. Parallèlement, l’UEMOA prévoit de renforcer le Mécanisme de veille et d'alerte précoce (Mevap), d’améliorer les capacités des Forces de défense et de sécurité, et d’établir des partenariats avec des organisations telles que le Centre d'Études sur les Conflits, le Développement et la Paix, le Small Arms Survey et la Fondation Kofi Annan.
L’UEMOA s’engage également à organiser des concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières, et à soutenir les États dans leurs opérations contre le terrorisme et la criminalité organisée. « L’opérationnalisation de la police communautaire et le développement d’initiatives pour transformer les frontières en ponts de coopération entre les États membres sont des aspects essentiels de notre stratégie », a ajouté Koponibè Anselme Some.
Depuis 2019, l’UEMOA a lancé plusieurs programmes visant à renforcer la sécurité dans la région. Selon M. Some, « ces mesures visent à réduire la contrebande et à promouvoir le développement en transformant les frontières en zones de prospérité plutôt qu’en foyers d’insécurité. »
Sébastien Babakan, directeur de la Communication de l’UEMOA, a confirmé que l’institution poursuivra ses efforts pour améliorer la sécurité régionale. « Nous nous concentrons sur la construction d’infrastructures de sécurité plutôt que sur l’acquisition d’armes. Nous restons déterminés à garantir une sécurité durable dans notre région », a-t-il conclu.
Ce plan de l’UEMOA marque une avancée significative dans la lutte contre l’insécurité et la criminalité transfrontalière, offrant une réponse coordonnée et innovante aux défis sécuritaires de la région.
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