Il est 10 h du matin. La cour du lycée Plan Jaxaay est presque vide. Toutes les classes sont fermées à l’exception des terminales L 2. Les élèves qui s’y trouvent sont en train de réviser leurs cours d’économie. Interpelée sur le phénomène de la violence qui s’est installée à l’école, une lycéenne livre sa pensée. « Nous, du lycée de Jaxaay, ignorons tout ce qui a trait à la violence. Nous condamnons fermement la violence en milieu scolaire. Toutefois, les causes sont à chercher dans le comportement de certains professeurs qui tissent des liens d’amitié avec leurs élèves sans se fixer de limites », analyse Salimata Diallo, élève en classe de T L2.
A l’en croire, ce type de liens participe à briser le mythe du professeur. En effet, pour la candidate au baccalauréat, ce genre d’amitiés sans limite et le comportement de certains élèves peuvent expliquer ces violences à l’encontre des enseignants. Il y a également, selon elle, des professeurs qui humilient des élèves devant leurs camarades de classe. Ce qui pousse certains apprenants à vouloir se venger de façon violente sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Martin Moussa Diouf, professeur d’économie au lycée de Jaxaay, confirme que l’absence d’éducation de base est le mal dont souffre l’école. Ce qui fait que les élèves, qui viennent à l’école, manquent de principes d’éducation de base. Pour l’enseignant, l’éducation de base a toujours été le socle de notre société. Ce, dès lors que le droit d’ainesse est une preuve irréfutable de notre éducation de base. Notre interlocuteur déplore également le manque de civisme. C’est tout cela qui serait responsable des agressions que les enseignants subissent au quotidien.
L’influence de l’extérieur
Au lycée de Keur Massar, l’ambiance est la même qu’au lycée Plan Jaxaay. Les classes sont fermées pour cause de fin d’année scolaire. Les seules qui restent ouvertes sont occupées par les élèves en classe d’examen. « Il y a un fait contraire voire paradoxal. L’école qui est censée influencer le monde extérieur est en train de subir l’influence venue de l’extérieur, surtout des réseaux sociaux », décortique Coumba Ndofène Diouf, professeur d’histoire et géographie.
A l’en croire, le fait que les autorités n’aient pas de mainmise sur les réseaux sociaux constitue le maillon faible du système éducatif. « Rien n’est fait pour protéger les élèves contre l’agresseur qui est l’effet des réseaux sociaux », estime-t-il. Notre interlocuteur pense qu’il est bon souvent de sanctionner pour dissuader les apprenants. Ce même s’il est mieux, selon lui, d’avoir une approche pédagogique afin de montrer qu’il existe chez nous des valeurs humaines qui ont toujours bercé l’humanité.
Pour la pédagogie de l’exemple, le professeur interpelle ses élèves, leur demandant s’ils sont violents. « Nous ne sommes pas violents. Nous sommes très bien éduqués », répond du fond de la classe une voix féminine. Pour montrer la discipline qui prévaut dans cet établissement et l’exemplarité des rapports entre élèves et professeurs, le professeur d’histoire et géographie renseigne que la montre accrochée à son poignet est un cadeau de ses élèves.
Les parents ne comprennent plus leurs enfants
A l’Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar, la dame Awa Ka ne cache pas ses inquiétudes. « Nous avons bien éduqué nos enfants car nous sommes avant tout des croyants. Hélas, la manière dont les enfants se conduisent dans les maisons est différente de leur comportement dans la rue ou en milieu scolaire. Les parents font souvent face à un ennemi invisible avec l’emprise des réseaux sociaux sur les enfants », déplore-t-elle.
Une influence que cette parente juge néfaste. « Rien ne peut justifier la violence faite aux enseignants. Nous la condamnons fermement. Les enfants ne sont rien d’autre que le produit de la société alors que notre société n’est plus une référence pour ces enfants » se désole pour sa part le sieur Paul Coly. Qui pense qu’il faudrait d’abord se pencher sur les maux de la société avant de prétendre résoudre la violence en milieu scolaire, rapporte Le Témoin.
A l’en croire, ce type de liens participe à briser le mythe du professeur. En effet, pour la candidate au baccalauréat, ce genre d’amitiés sans limite et le comportement de certains élèves peuvent expliquer ces violences à l’encontre des enseignants. Il y a également, selon elle, des professeurs qui humilient des élèves devant leurs camarades de classe. Ce qui pousse certains apprenants à vouloir se venger de façon violente sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Martin Moussa Diouf, professeur d’économie au lycée de Jaxaay, confirme que l’absence d’éducation de base est le mal dont souffre l’école. Ce qui fait que les élèves, qui viennent à l’école, manquent de principes d’éducation de base. Pour l’enseignant, l’éducation de base a toujours été le socle de notre société. Ce, dès lors que le droit d’ainesse est une preuve irréfutable de notre éducation de base. Notre interlocuteur déplore également le manque de civisme. C’est tout cela qui serait responsable des agressions que les enseignants subissent au quotidien.
L’influence de l’extérieur
Au lycée de Keur Massar, l’ambiance est la même qu’au lycée Plan Jaxaay. Les classes sont fermées pour cause de fin d’année scolaire. Les seules qui restent ouvertes sont occupées par les élèves en classe d’examen. « Il y a un fait contraire voire paradoxal. L’école qui est censée influencer le monde extérieur est en train de subir l’influence venue de l’extérieur, surtout des réseaux sociaux », décortique Coumba Ndofène Diouf, professeur d’histoire et géographie.
A l’en croire, le fait que les autorités n’aient pas de mainmise sur les réseaux sociaux constitue le maillon faible du système éducatif. « Rien n’est fait pour protéger les élèves contre l’agresseur qui est l’effet des réseaux sociaux », estime-t-il. Notre interlocuteur pense qu’il est bon souvent de sanctionner pour dissuader les apprenants. Ce même s’il est mieux, selon lui, d’avoir une approche pédagogique afin de montrer qu’il existe chez nous des valeurs humaines qui ont toujours bercé l’humanité.
Pour la pédagogie de l’exemple, le professeur interpelle ses élèves, leur demandant s’ils sont violents. « Nous ne sommes pas violents. Nous sommes très bien éduqués », répond du fond de la classe une voix féminine. Pour montrer la discipline qui prévaut dans cet établissement et l’exemplarité des rapports entre élèves et professeurs, le professeur d’histoire et géographie renseigne que la montre accrochée à son poignet est un cadeau de ses élèves.
Les parents ne comprennent plus leurs enfants
A l’Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar, la dame Awa Ka ne cache pas ses inquiétudes. « Nous avons bien éduqué nos enfants car nous sommes avant tout des croyants. Hélas, la manière dont les enfants se conduisent dans les maisons est différente de leur comportement dans la rue ou en milieu scolaire. Les parents font souvent face à un ennemi invisible avec l’emprise des réseaux sociaux sur les enfants », déplore-t-elle.
Une influence que cette parente juge néfaste. « Rien ne peut justifier la violence faite aux enseignants. Nous la condamnons fermement. Les enfants ne sont rien d’autre que le produit de la société alors que notre société n’est plus une référence pour ces enfants » se désole pour sa part le sieur Paul Coly. Qui pense qu’il faudrait d’abord se pencher sur les maux de la société avant de prétendre résoudre la violence en milieu scolaire, rapporte Le Témoin.