Marche des jeunes du Front Siggil Sénégal
Ils ont été nombreux à crier leur colère dans la rue samedi 15 novembre dernier à Dakar. C’est à l’occasion d’une marche de protestation organisée par les jeunes de l’opposition réunie autour du Front Siggil Sénégal (FSS). La procession s’est déroulée de la place de l’Obélisque à la devanture des locaux de la Radio télévision Sénégalaise (RTS) à l’avenue Malick Sy, en passant par le boulevard du Centenaire. Prévue à 15h, la marche n’a finalement pu commencer qu’à 17h 30. C’est dans un climat clément que ces jeunes accompagnés par leurs aînés et quelques leaders ont arpenté parfois sur un rythme saccadé l’asphalte.
C’est une foule relativement grande qui a déferlé dans les rues de la capitale. Ils ont usé de toutes les méthodes pour faire échos de leur amertume, de leur colère et frustration par rapport à la manière dont le pays est géré. Vêtus de tee-shirt pour la plupart, ils ont tenu des pancartes, des banderoles où on peut, entre autres, lire : « nous ne voulons pas retourner à l’âge de la pierre taillée », « non aux fossoyeurs de la république», «non à la hausse des prix des produits à la consommation» ou encore «Front national de riposte contre les dérives et abus de la Sénélec (Société nationale d’électricité). Trop c’est trop : derivesenelec@yahoo.fr».
Affrontements entre jeunes et policiers
A côté de ces slogans, on peut aussi noter des déguisements pour décrier la cherté et la pénurie de certaines denrées de première nécessité. Des femmes de l’opposition qui aussi prie part à la marche ont mis à la ceinture des bouteilles d’huile, des paquets de sucre, des pots de tomates tous vides et épinglé tout au long de leurs habits des factures d’électricité, d’eau et de téléphone. Une manière pour ces dames de crier leur ras-le-bol, leurs difficultés de tous les jours.
Cette marche a connu des moments d’incertitude après le changement de lieu de départ par le préfet de Dakar, Ibrahima Sakho, à quelques heures du coup d’envoi. Une décision de l’autorité qui a failli mettre le feu aux poudres parce que les jeunes ont persisté sur la volonté de commencer leur marche par Sham, devant l’hôpital Abass Ndao. En effet, une poignée de jeunes a eu bravé pendant un moment les forces de l’ordre qui ont très tôt occupé ce terrain.
«Nous sommes prêts à mourir pour la cause citoyenne. Nous sommes fatigués. Nous sommes affamés. Il faut que l’opinion nationale et internationale soit alertée. Abdoulaye Wade risque d’être un Moussa Traoré bis, un Moussa Traoré à la sénégalaise. Nous sommes plus engagés que cette jeunesse malienne qui avait bouté hors du pouvoir le président Moussa Traoré », a lancé le porte-parole des jeunes du Front Siggil Sénégal, Youssou Mbao qui a dirigé les hostilités sur ce front.
C’est une foule relativement grande qui a déferlé dans les rues de la capitale. Ils ont usé de toutes les méthodes pour faire échos de leur amertume, de leur colère et frustration par rapport à la manière dont le pays est géré. Vêtus de tee-shirt pour la plupart, ils ont tenu des pancartes, des banderoles où on peut, entre autres, lire : « nous ne voulons pas retourner à l’âge de la pierre taillée », « non aux fossoyeurs de la république», «non à la hausse des prix des produits à la consommation» ou encore «Front national de riposte contre les dérives et abus de la Sénélec (Société nationale d’électricité). Trop c’est trop : derivesenelec@yahoo.fr».
Affrontements entre jeunes et policiers
A côté de ces slogans, on peut aussi noter des déguisements pour décrier la cherté et la pénurie de certaines denrées de première nécessité. Des femmes de l’opposition qui aussi prie part à la marche ont mis à la ceinture des bouteilles d’huile, des paquets de sucre, des pots de tomates tous vides et épinglé tout au long de leurs habits des factures d’électricité, d’eau et de téléphone. Une manière pour ces dames de crier leur ras-le-bol, leurs difficultés de tous les jours.
Cette marche a connu des moments d’incertitude après le changement de lieu de départ par le préfet de Dakar, Ibrahima Sakho, à quelques heures du coup d’envoi. Une décision de l’autorité qui a failli mettre le feu aux poudres parce que les jeunes ont persisté sur la volonté de commencer leur marche par Sham, devant l’hôpital Abass Ndao. En effet, une poignée de jeunes a eu bravé pendant un moment les forces de l’ordre qui ont très tôt occupé ce terrain.
«Nous sommes prêts à mourir pour la cause citoyenne. Nous sommes fatigués. Nous sommes affamés. Il faut que l’opinion nationale et internationale soit alertée. Abdoulaye Wade risque d’être un Moussa Traoré bis, un Moussa Traoré à la sénégalaise. Nous sommes plus engagés que cette jeunesse malienne qui avait bouté hors du pouvoir le président Moussa Traoré », a lancé le porte-parole des jeunes du Front Siggil Sénégal, Youssou Mbao qui a dirigé les hostilités sur ce front.
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