« Voter MACKY, c’est élire MAREME », Souleymane Jules DIOP.
C’est l’histoire d’un couple au destin somme toute exceptionnel, mais que peu de gens connaissent fondamentalement. Et c’est sans doute pourquoi il est si sujet à polémique qu’il déborde de l’espace privé où il aurait dû être confiné, pour occuper la place publique.
Aujourd’hui qu’on le veuille ou pas, qu’elle en ait conscience ou pas, MAREME est un formidable enjeu, dont la proximité est revendiquée comme la première légitimité dans l’APR et dans l’appareil d’Etat. Son influence sur son leader de mari ne souffre d’aucune contestation. Elle n’est pas envahissante disent ses admirateurs mais c’est un couteau à double tranchant qui a souvent coupé les liens qu’elle a sanctionnés négativement, entre son époux et certains cadres et autres leaders charismatiques de son parti, et d’autres horizons aussi.
Si elle ne prend pas de décrets présidentiels comme Rosine SOGLO, aucun décret ne serait signé sans son aval, aucune audience ne serait confirmée sans son aval, aucun poste ne serait pourvu sans son aval, à priori. Elle a rapidement fait le vide autour de lui, en installant à certains postes stratégiques des pions à elle, de véritables morpions sans utilité autre de que lui servir de taupes, et de bras armés en cas de besoin. Il est impensable que quelqu’un fasse quelque chose à son insu : ce serait, dit-on, mettre la balle dans le canon de l’arme qui va vous tuer.
Cela est un facteur potentiel de déstabilisation de notre espace de vie, avec des tensions aux ramifications qui peuvent être insoupçonnées, ainsi que leurs conséquences, car on est en politique ; et c’est pourquoi d’ailleurs ce couple nous intéresse.
Nous leur avons en effet confié les destinées de notre nation, notre avenir, disent nos concitoyens ; plutôt, nous avons confié à MACKY, le leader politique, la destinée du SENEGAL.
Ce lapsus est révélateur. C’est que, comme l’a si bien dit Souleymane Jules DIOP : « voter MACKY, c’est élire MAREME ».
Ceux qui en doutaient sont maintenant édifiés, même si je présume qu’ils sont minoritaires. A moins que les 65% de sénégalais qui ont élu MACKY ne le connaissaient sans doute pas.
Mais en fait, qui le connait vraiment ?
Il est entré en politique sur la pointe des pieds ; les partis politiques, à commencer par le premier dans lequel il a milité ont été vraiment le premier espace de sociabilisation de MACKY. Personne ne lui connait d’amis d’enfance. Juste des camarades d’université, avec qui il cheminera dans la sphère politique. Son caractère refermé, que certains jugent taciturne, lui est collé depuis son enfance solitaire. Son intégration sociale ne s’est parachevée qu’avec MAREME. Cette dame prendra en main son propre destin et celui de son mari.
Les premiers cercles d’hommes religieux importants qui couveront sa jeune carrière lui seront ouverts par son épouse, et sa belle famille. Des relations pour certaines tissées depuis les US A, aux côtés de MME MASSECK NDIAYE (un camarade de parti devenu ami pour la vie, toujours à l’instigation de son épouse). Aujourd’hui encore, MAREME fait feu de tous bois, pour réconcilier son époux avec les dignitaires religieux influents qui adoptent une attitude circonspecte à son endroit. Ceux qu’elle juge digne d’intérêt. Et dont elle ne craint pas le caractère impétueux et indomptable, ou leur personnalité écrasante.
Cela a toujours été ainsi. MAREME a toujours été l’élément catalyseur qui fait se mouvoir MACKY.
Le coup de pouce décisif de SERIGNE MBACKE SOKHNA LO où il aura ses entrées par l’intermédiaire d’un éminent proche de sa famille (ex frère de parti aussi, en même temps que le cercle de frustrés-Baïla WANE, Ousmane NGOM, Aminata TALL etc.-barrés par IDY que ce chef religieux prestigieux va contribuer à installer dans le cercle du pouvoir après la disgrâce de MARA) va lancer sa carrière au PDS.
Je n’y reviendrai pas.
Ce que l’on appelle aujourd’hui sa traversée du désert, où la marche héroïque vers le pouvoir, selon le côté où l’on se trouve, MACKY va l’accompli aux côtés de MAREME, sous les conseils avisés des premiers soutiens religieux du couple, bien avant le lancement de la carrière politique de MACKY.
Aujourd’hui, ces relations sont révolues.
C’est désormais l’ivresse du pouvoir ; c’est l’exercice du pouvoir.
Quelle devrait être la place de MAREME ? Au vu de son engagement personnel et de l’appui constant dès les premiers jours de l’engagement politique de son époux, quel rôle ne peut-elle pas légitimement revendiquer?
Nous avons mis fin au règne de Me WADE, et de son fils. Il est inconcevable que nous acceptions que le pouvoir soit géré désormais par une famille et que dans les faits il soit dirigé au plus haut sommet par celle qui n’en est pas le dépositaire légitime, ou légal.
Et c’est justement la conviction que c’est cela qui se passe chez nous que nous avons.
Au risque de déstabiliser et d’allumer des foyers de tension un peu partout, MAREME aurait fait promouvoir sa famille et ses frères et amis aux postes les plus prestigieux de l’appareil d’Etat. Elle a contribué au lancement des carrières politiques d’un cercle d’usurpateurs dont le premier mérite et souvent le seul est d’avoir capté son attention et de l’avoir connu dans sa jeunesse ou sur les bancs de l’école.
Aujourd’hui, elle a infiltré tous les cercles du pouvoir, en installant ses hommes et ses femmes à elle aux postes stratégiques. En plus d’être incompétents, la plupart de ces individus sont des poids coq en politique. Ils ne pèsent pas lourd dans leur patelin, et ils ne sont pas non plus représentatifs…
En cherchant à s’imposer par la force, ils sèment la violence un peu partout ; et cela ira crescendo. Au risque de déstabiliser l’espace politique, et l’espace public tout court. Et cet espace public nous le partageons nous tous. C’est pourquoi nous n’accepterons pas d’être les victimes collatérales de la guerre fratricide que se mènent les multiples factions de l’APR, certaines soutenues par des leaders eux-mêmes en querelles de positionnement, sous le regard placide d’un MACKY qui n’assume pas son rôle de leader de ce parti, et donc de premier responsable de cette pagaille infantile.
Aujourd’hui, le plus grand facteur de déstabilisation potentielle de notre démocratie est donc l’APR. Non structurée, avec des parachutages tout azimut en fonction de l’appartenance ou non au premier cercle d’influence familial, ce parti est en train de sombrer dans la violence. Et nul ne sait où cela va nous mener tant sa propagation est rapide : Dakar, Fouta, Matam, Grand théâtre national, Diourbel et j’en passe.
Et c’est pourquoi il serait important que dans cette mouvance, l’on sache raison garder. A commencer par MAREME. Elle a admirablement rempli son rôle jusque là.
Que MACKY ne rate pas son mandat, à cause d’elle. Les conséquences de ses actes réels ou supposés peuvent produire des effets dont nul ne peut présager de l’impact, dans la marche des affaires de notre cité. Les exemples sont légion : Tunisie, Bénin, Côte d’Ivoire, Mauritanie…
C’est l’histoire d’un couple au destin somme toute exceptionnel, mais que peu de gens connaissent fondamentalement. Et c’est sans doute pourquoi il est si sujet à polémique qu’il déborde de l’espace privé où il aurait dû être confiné, pour occuper la place publique.
Aujourd’hui qu’on le veuille ou pas, qu’elle en ait conscience ou pas, MAREME est un formidable enjeu, dont la proximité est revendiquée comme la première légitimité dans l’APR et dans l’appareil d’Etat. Son influence sur son leader de mari ne souffre d’aucune contestation. Elle n’est pas envahissante disent ses admirateurs mais c’est un couteau à double tranchant qui a souvent coupé les liens qu’elle a sanctionnés négativement, entre son époux et certains cadres et autres leaders charismatiques de son parti, et d’autres horizons aussi.
Si elle ne prend pas de décrets présidentiels comme Rosine SOGLO, aucun décret ne serait signé sans son aval, aucune audience ne serait confirmée sans son aval, aucun poste ne serait pourvu sans son aval, à priori. Elle a rapidement fait le vide autour de lui, en installant à certains postes stratégiques des pions à elle, de véritables morpions sans utilité autre de que lui servir de taupes, et de bras armés en cas de besoin. Il est impensable que quelqu’un fasse quelque chose à son insu : ce serait, dit-on, mettre la balle dans le canon de l’arme qui va vous tuer.
Cela est un facteur potentiel de déstabilisation de notre espace de vie, avec des tensions aux ramifications qui peuvent être insoupçonnées, ainsi que leurs conséquences, car on est en politique ; et c’est pourquoi d’ailleurs ce couple nous intéresse.
Nous leur avons en effet confié les destinées de notre nation, notre avenir, disent nos concitoyens ; plutôt, nous avons confié à MACKY, le leader politique, la destinée du SENEGAL.
Ce lapsus est révélateur. C’est que, comme l’a si bien dit Souleymane Jules DIOP : « voter MACKY, c’est élire MAREME ».
Ceux qui en doutaient sont maintenant édifiés, même si je présume qu’ils sont minoritaires. A moins que les 65% de sénégalais qui ont élu MACKY ne le connaissaient sans doute pas.
Mais en fait, qui le connait vraiment ?
Il est entré en politique sur la pointe des pieds ; les partis politiques, à commencer par le premier dans lequel il a milité ont été vraiment le premier espace de sociabilisation de MACKY. Personne ne lui connait d’amis d’enfance. Juste des camarades d’université, avec qui il cheminera dans la sphère politique. Son caractère refermé, que certains jugent taciturne, lui est collé depuis son enfance solitaire. Son intégration sociale ne s’est parachevée qu’avec MAREME. Cette dame prendra en main son propre destin et celui de son mari.
Les premiers cercles d’hommes religieux importants qui couveront sa jeune carrière lui seront ouverts par son épouse, et sa belle famille. Des relations pour certaines tissées depuis les US A, aux côtés de MME MASSECK NDIAYE (un camarade de parti devenu ami pour la vie, toujours à l’instigation de son épouse). Aujourd’hui encore, MAREME fait feu de tous bois, pour réconcilier son époux avec les dignitaires religieux influents qui adoptent une attitude circonspecte à son endroit. Ceux qu’elle juge digne d’intérêt. Et dont elle ne craint pas le caractère impétueux et indomptable, ou leur personnalité écrasante.
Cela a toujours été ainsi. MAREME a toujours été l’élément catalyseur qui fait se mouvoir MACKY.
Le coup de pouce décisif de SERIGNE MBACKE SOKHNA LO où il aura ses entrées par l’intermédiaire d’un éminent proche de sa famille (ex frère de parti aussi, en même temps que le cercle de frustrés-Baïla WANE, Ousmane NGOM, Aminata TALL etc.-barrés par IDY que ce chef religieux prestigieux va contribuer à installer dans le cercle du pouvoir après la disgrâce de MARA) va lancer sa carrière au PDS.
Je n’y reviendrai pas.
Ce que l’on appelle aujourd’hui sa traversée du désert, où la marche héroïque vers le pouvoir, selon le côté où l’on se trouve, MACKY va l’accompli aux côtés de MAREME, sous les conseils avisés des premiers soutiens religieux du couple, bien avant le lancement de la carrière politique de MACKY.
Aujourd’hui, ces relations sont révolues.
C’est désormais l’ivresse du pouvoir ; c’est l’exercice du pouvoir.
Quelle devrait être la place de MAREME ? Au vu de son engagement personnel et de l’appui constant dès les premiers jours de l’engagement politique de son époux, quel rôle ne peut-elle pas légitimement revendiquer?
Nous avons mis fin au règne de Me WADE, et de son fils. Il est inconcevable que nous acceptions que le pouvoir soit géré désormais par une famille et que dans les faits il soit dirigé au plus haut sommet par celle qui n’en est pas le dépositaire légitime, ou légal.
Et c’est justement la conviction que c’est cela qui se passe chez nous que nous avons.
Au risque de déstabiliser et d’allumer des foyers de tension un peu partout, MAREME aurait fait promouvoir sa famille et ses frères et amis aux postes les plus prestigieux de l’appareil d’Etat. Elle a contribué au lancement des carrières politiques d’un cercle d’usurpateurs dont le premier mérite et souvent le seul est d’avoir capté son attention et de l’avoir connu dans sa jeunesse ou sur les bancs de l’école.
Aujourd’hui, elle a infiltré tous les cercles du pouvoir, en installant ses hommes et ses femmes à elle aux postes stratégiques. En plus d’être incompétents, la plupart de ces individus sont des poids coq en politique. Ils ne pèsent pas lourd dans leur patelin, et ils ne sont pas non plus représentatifs…
En cherchant à s’imposer par la force, ils sèment la violence un peu partout ; et cela ira crescendo. Au risque de déstabiliser l’espace politique, et l’espace public tout court. Et cet espace public nous le partageons nous tous. C’est pourquoi nous n’accepterons pas d’être les victimes collatérales de la guerre fratricide que se mènent les multiples factions de l’APR, certaines soutenues par des leaders eux-mêmes en querelles de positionnement, sous le regard placide d’un MACKY qui n’assume pas son rôle de leader de ce parti, et donc de premier responsable de cette pagaille infantile.
Aujourd’hui, le plus grand facteur de déstabilisation potentielle de notre démocratie est donc l’APR. Non structurée, avec des parachutages tout azimut en fonction de l’appartenance ou non au premier cercle d’influence familial, ce parti est en train de sombrer dans la violence. Et nul ne sait où cela va nous mener tant sa propagation est rapide : Dakar, Fouta, Matam, Grand théâtre national, Diourbel et j’en passe.
Et c’est pourquoi il serait important que dans cette mouvance, l’on sache raison garder. A commencer par MAREME. Elle a admirablement rempli son rôle jusque là.
Que MACKY ne rate pas son mandat, à cause d’elle. Les conséquences de ses actes réels ou supposés peuvent produire des effets dont nul ne peut présager de l’impact, dans la marche des affaires de notre cité. Les exemples sont légion : Tunisie, Bénin, Côte d’Ivoire, Mauritanie…