L’ancien ministre porte-parole du président Wade, Serigne Mbacké Ndiaye a été reçu avant-hier nuit par le président Sall. Rien n’a filtré de cette rencontre, mais quelques temps après son tête-à-tête avec le chef de l’Etat, le responsable libéral aurait rencontré, l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade incarcéré depuis plus de six mois à la prison de Reubeuss. Tout laisse croire que le dossier de la traque des biens présumés mal acquis a été au cœur des discussions. Va-t-on vers un nouveau protocole de Reubeuss ? En tout cas, un tel scénario s’était produit dans le dossier de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck. En effet, arrêté dans le cadre des chantiers de Thiès, Idrissa Seck avait passé plus de six mois à Reubeuss.
Sans être jugé, il a été libéré après des négociations qui auraient abouti à un pacte que la presse d’alors avait dénommé « protocole de Reubeuss ». Les avocats de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, notamment Me Boucounta Diallo et la notaire, Me Nafissatou Diop Cissé et des proches de l’ancien chef de l’Etat avaient été cités comme étant les maitres d’œuvre de ce protocole qui avait fait couler beaucoup de salive.
L’histoire va-t-il se répéter ? Selon des sources, Macky Sall et Serigne Mbacké Ndiaye auraient parlé de paix sociale. Et aux yeux des libéraux, la paix sociale passe par la libération « des détenus politiques » notamment, l’ex-ministre d’Etat, Karim Wade. Le Porte-parole du khalife général des Tidianes semble être en phase avec les libéraux. Abdou Aziz Sy Al Amine a demandé lors du Gamou 2014 au président de la République de libérer Karim Wade pour préserver la paix sociale. Avant lui, les mourides avaient formulé la même demande lors du dernier magal de Touba. Des responsables d’Ong dont la Raddho ont aussi demandé à l’Etat d’élargir l’ancien, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie en attendant la tenue de son procès. De plus, il se susurre que Alassane Dramane Ouattara et quelques autres chefs d’Etat interviennent sur ce dossier pour également la libération du fils de Abdoulaye Wade. Le président Ivorien aurait même évoqué le sujet lors du court séjour de Macky Sall à Abidjan la semaine dernière.
La tendance semble militer en faveur d’une décrispation. Macky Sall ira-t-il jusqu’à signer un pacte en faveur d’une libération du fils de l’ancien président Wade ? Le président de la République ne semble pas militer en faveur d’un tel scénario. Il ne l’affiche pas apparemment. Et pour cause, il a laissé entendre avant-hier lors d’une émission avec nos confrères de Tv 5 que le dossier de la traque des biens présumés mal acquis est entre les mains de la justice, ajoutant que le Sénégal a une justice indépendante. Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr), Seydou Guèye a semblé rappeler au guide religieux, les principes de la séparation des pouvoirs. « La traque des biens mal acquis est aujourd’hui dans une séquence judiciaire. Demander au président de la République de pardonner ceux qui sont mis en prison par la justice, c’est peut-être ne pas bien percevoir que c’est un dossier qui n’est pas entre les mains du chef de l’Etat », a souligné M. Guèye. Le secrétaire général du gouvernement a ajouté : « le porte-parole de la confrérie Tidiane est dans son rôle en appelant à l’apaisement, à la paix des cœurs. Ce qui est évident, c’est que nous avons une société structurée comme ça. Des régulateurs sociaux…ont une responsabilité morale en appelant toujours à la concorde nationale, au pardon et autres mais l’objet en question est un objet qui porte sur des séquences juridiques ou judiciaires. Le recouvrement des biens du Sénégal qu’on appelle communément la traque des biens mal acquis est aujourd’hui dans une séquence judiciaire et ce n’est pas du ressort de chef de l’Etat ».
Sans être jugé, il a été libéré après des négociations qui auraient abouti à un pacte que la presse d’alors avait dénommé « protocole de Reubeuss ». Les avocats de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, notamment Me Boucounta Diallo et la notaire, Me Nafissatou Diop Cissé et des proches de l’ancien chef de l’Etat avaient été cités comme étant les maitres d’œuvre de ce protocole qui avait fait couler beaucoup de salive.
L’histoire va-t-il se répéter ? Selon des sources, Macky Sall et Serigne Mbacké Ndiaye auraient parlé de paix sociale. Et aux yeux des libéraux, la paix sociale passe par la libération « des détenus politiques » notamment, l’ex-ministre d’Etat, Karim Wade. Le Porte-parole du khalife général des Tidianes semble être en phase avec les libéraux. Abdou Aziz Sy Al Amine a demandé lors du Gamou 2014 au président de la République de libérer Karim Wade pour préserver la paix sociale. Avant lui, les mourides avaient formulé la même demande lors du dernier magal de Touba. Des responsables d’Ong dont la Raddho ont aussi demandé à l’Etat d’élargir l’ancien, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie en attendant la tenue de son procès. De plus, il se susurre que Alassane Dramane Ouattara et quelques autres chefs d’Etat interviennent sur ce dossier pour également la libération du fils de Abdoulaye Wade. Le président Ivorien aurait même évoqué le sujet lors du court séjour de Macky Sall à Abidjan la semaine dernière.
La tendance semble militer en faveur d’une décrispation. Macky Sall ira-t-il jusqu’à signer un pacte en faveur d’une libération du fils de l’ancien président Wade ? Le président de la République ne semble pas militer en faveur d’un tel scénario. Il ne l’affiche pas apparemment. Et pour cause, il a laissé entendre avant-hier lors d’une émission avec nos confrères de Tv 5 que le dossier de la traque des biens présumés mal acquis est entre les mains de la justice, ajoutant que le Sénégal a une justice indépendante. Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr), Seydou Guèye a semblé rappeler au guide religieux, les principes de la séparation des pouvoirs. « La traque des biens mal acquis est aujourd’hui dans une séquence judiciaire. Demander au président de la République de pardonner ceux qui sont mis en prison par la justice, c’est peut-être ne pas bien percevoir que c’est un dossier qui n’est pas entre les mains du chef de l’Etat », a souligné M. Guèye. Le secrétaire général du gouvernement a ajouté : « le porte-parole de la confrérie Tidiane est dans son rôle en appelant à l’apaisement, à la paix des cœurs. Ce qui est évident, c’est que nous avons une société structurée comme ça. Des régulateurs sociaux…ont une responsabilité morale en appelant toujours à la concorde nationale, au pardon et autres mais l’objet en question est un objet qui porte sur des séquences juridiques ou judiciaires. Le recouvrement des biens du Sénégal qu’on appelle communément la traque des biens mal acquis est aujourd’hui dans une séquence judiciaire et ce n’est pas du ressort de chef de l’Etat ».