En meeting électoral à la place de Gao, M. Sall a condamné la « répression », vendredi à Dakar, de la manifestions du Mouvement du 23 juin par les forces de sécurité. Une manifestation qui a enregistré un nombre important de blessés.
« Depuis quelques jours, le candidat sortant, Abdoulaye Wade agresse les opposants, les candidats à l’élection présidentielle. Cela est tout à fait inacceptable », s’est-il insurgé.
« Il semble que des candidats ont été violentés. Tous les candidats sont d’égale dignité. J’en appelle à la lucidité des forces de l’ordre. Elles ne sont pas obligées d’obéir à des ordres illégaux. Je souhaite que cette violence cesse dans l’intérêt de la stabilité de notre pays », a-t-il ajouté.
Le candidat de la coalition Macky2012 estime que « le président sortant et son gouvernement sont en train de créer les conditions pour un report de l’élection présidentielle du 26 février ».
« Je veux le mettre en garde : qu’il ne peut pas compromettre la tenue de cette élection. Sa candidature a déjà divisé le pays, a mis en péril la stabilité du Sénégal », a-t-il conclu.
Un report de la présidentielle qui revient toujours dans les discours de campagne, mais qui reste rejeté par presque la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle prochaine. Pour Cheikh Bamba Diéye, leader du Front pour le socialisme et la démocratie / Bennoo Jubël, il n’a pas « payé la caution pour boycotter ou s’éterniser dans une élection présidentielle ». Pour certains, le report de l’élection présidentielle est « exclu ». Mais des signaux de report restent perspectifs via les violences électorales qui ne cessent de s’accroitre.