Le Chef de file du Front pour le Socialiste et la Démocratie / Benno Jubël (FSD / BJ) dresse un bilan plus que sombre du pays. « Le Sénégal va très mal parce que nous subissons de plein fouet une crise multiforme de la vertu et multisectorielle du leadership. Il n’y a pas un secteur de la vie nationale qui n’est pas atteint. D’ailleurs, c’est parce que des complicités malveillantes existent dans la Justice, dans l’espace religieux et chez les fonctionnaires que le mal prospère », crache-t-il.
Et, lance Cheikh Bamba Dieye, il leur faudra « oser les affronter » et dénoncer « les véritables ennemis de la République afin qu’ils sachent qu’ils sont débusqués et que demain, ils n’auront aucun espace pour se recycler, aucune position étatique ou sociale pour faire passer le moindre de leurs escroqueries financières, politiques ou religieuses par des opérations de philanthropies ».
Sur la formation du nouveau gouvernement, le membre de Manko Taxawu Senegaal (MTS) précise qu’ «il n’y a pas grand-chose à dire » à part que « Macky Sall a habitué les Sénégalais à être en déphasage avec ses promesses ». « On espérait un gouvernement resserré. On est à plus de quarante (40) ministres sans compter les ministres-conseillers et les autres ministres à l’insu du président de la République. En tout état de cause, la gestion des urgences et le souci de l’efficience ne sont pas au cœur des préoccupations du président de la République », égratigne l’opposant.
Pis, assure-t-il dans un entretien accordé à « Vox Populi », « le gouvernement du Sénégal pose deux (2) problèmes. Un problème d’éthique personnel pour le président qui, depuis plus cinq (5) années, peine à respecter sa parole et ses engagements républicains. Le second problème qu’il pose est celui de la crise de la vertu qui mine l’action publique et sape nos crédits pour le développement… ».
S’agissant de l’appel du Chef de l’Etat à dialoguer sur le statut du chef de l’opposition et la limitation des candidatures à la présidentielle, le leader du FSD / BJ de marteler : « Macky Sall doit arrêter de se payer la tête des Sénégalais. Il avait appelé, il n’y a pas longtemps au dialogue. Des acteurs de la vie politique et sociale comme moi y avaient répondu. Qu’est-ce qui est sorti de ce dialogue ? Rien du tout. Il a abusé de notre confiance. On a l’impression que lorsque ça chauffe trop, il utilise souvent le dialogue comme un écran de fumée pour endormir le peuple…».
Abordant l’affaire Khalifa Sall qui dans les liens de la détention depuis le 7 mars dernier, Cheikh Bamba Dieye n’y va pas de main morte : « Ce dossier est caractéristique du délabrement de notre système politique, de notre système judiciaire et la fébrilité de l’Etat de Droit au Sénégal. Voilà un citoyen qui est devenu la cible privilégiée de l’Exécutif sur la seule base qu’il a une ambition politique pour son pays ».
Le député indique qu’il « ne s’oppose pas à ce que le président de la République choisisse un membre de sa famille pour le nommer à des responsabilités, si ce dernier à les compétences. Mais, le hic et il y a un gros hic, Macky Sall nous avait déjà promis qu’il ne ferait jamais la promotion de son jeune frère et que la patrie prendrait toujours le dessus sur ses intérêts partisans ou familiaux… ».
Et, lance Cheikh Bamba Dieye, il leur faudra « oser les affronter » et dénoncer « les véritables ennemis de la République afin qu’ils sachent qu’ils sont débusqués et que demain, ils n’auront aucun espace pour se recycler, aucune position étatique ou sociale pour faire passer le moindre de leurs escroqueries financières, politiques ou religieuses par des opérations de philanthropies ».
Sur la formation du nouveau gouvernement, le membre de Manko Taxawu Senegaal (MTS) précise qu’ «il n’y a pas grand-chose à dire » à part que « Macky Sall a habitué les Sénégalais à être en déphasage avec ses promesses ». « On espérait un gouvernement resserré. On est à plus de quarante (40) ministres sans compter les ministres-conseillers et les autres ministres à l’insu du président de la République. En tout état de cause, la gestion des urgences et le souci de l’efficience ne sont pas au cœur des préoccupations du président de la République », égratigne l’opposant.
Pis, assure-t-il dans un entretien accordé à « Vox Populi », « le gouvernement du Sénégal pose deux (2) problèmes. Un problème d’éthique personnel pour le président qui, depuis plus cinq (5) années, peine à respecter sa parole et ses engagements républicains. Le second problème qu’il pose est celui de la crise de la vertu qui mine l’action publique et sape nos crédits pour le développement… ».
S’agissant de l’appel du Chef de l’Etat à dialoguer sur le statut du chef de l’opposition et la limitation des candidatures à la présidentielle, le leader du FSD / BJ de marteler : « Macky Sall doit arrêter de se payer la tête des Sénégalais. Il avait appelé, il n’y a pas longtemps au dialogue. Des acteurs de la vie politique et sociale comme moi y avaient répondu. Qu’est-ce qui est sorti de ce dialogue ? Rien du tout. Il a abusé de notre confiance. On a l’impression que lorsque ça chauffe trop, il utilise souvent le dialogue comme un écran de fumée pour endormir le peuple…».
Abordant l’affaire Khalifa Sall qui dans les liens de la détention depuis le 7 mars dernier, Cheikh Bamba Dieye n’y va pas de main morte : « Ce dossier est caractéristique du délabrement de notre système politique, de notre système judiciaire et la fébrilité de l’Etat de Droit au Sénégal. Voilà un citoyen qui est devenu la cible privilégiée de l’Exécutif sur la seule base qu’il a une ambition politique pour son pays ».
Le député indique qu’il « ne s’oppose pas à ce que le président de la République choisisse un membre de sa famille pour le nommer à des responsabilités, si ce dernier à les compétences. Mais, le hic et il y a un gros hic, Macky Sall nous avait déjà promis qu’il ne ferait jamais la promotion de son jeune frère et que la patrie prendrait toujours le dessus sur ses intérêts partisans ou familiaux… ».