Peu après son élection, il y a un peu moins d’un an, Macky Sall consacrait sa première visite officielle à Yaya Jammeh, avec en arrière-pensée, débloquer le dossier Casamance. Depuis, les relations entre Banjul et Dakar ont été en dents de scie. Lorsqu’en août dernier, il fait exécuter neuf détenus condamnés à mort, parmi lesquels figurent deux Sénégalais, Yaya Jammeh soulève un vent de protestation de la part de Dakar. Avant finalement, de faire un geste positif en décembre.
Jammeh est alors apparu comme un facilitateur ayant vivement encouragé la libération de huit soldats prisonniers aux mains d’une frange du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance. Pour plusieurs observateurs du conflit casamançais, ce geste a permis de débrider les esprits dans les nouvelles discussions entamées depuis octobre entre le gouvernement sénégalais et une partie des rebelles indépendantistes.
Seulement, un ancien collaborateur de Jammeh doute de la bonne volonté du président gambien. « Sur ce dossier, souligne cette source, Jammeh n’est pas sincère, la résolution du problème casamançais ne l’arrange pas ».
Enfin, l’autre enjeu de cette visite est d’ordre économique. Dakar et Banjul ont toujours pour projet de construire un pont et de réhabiliter deux axes routiers afin de désenclaver la Casamance.
Outre le président sénégalais, l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema, assistera également à un défilé prévu dans la capitale gambienne.
Avec RFI
Jammeh est alors apparu comme un facilitateur ayant vivement encouragé la libération de huit soldats prisonniers aux mains d’une frange du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance. Pour plusieurs observateurs du conflit casamançais, ce geste a permis de débrider les esprits dans les nouvelles discussions entamées depuis octobre entre le gouvernement sénégalais et une partie des rebelles indépendantistes.
Seulement, un ancien collaborateur de Jammeh doute de la bonne volonté du président gambien. « Sur ce dossier, souligne cette source, Jammeh n’est pas sincère, la résolution du problème casamançais ne l’arrange pas ».
Enfin, l’autre enjeu de cette visite est d’ordre économique. Dakar et Banjul ont toujours pour projet de construire un pont et de réhabiliter deux axes routiers afin de désenclaver la Casamance.
Outre le président sénégalais, l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema, assistera également à un défilé prévu dans la capitale gambienne.
Avec RFI