
Aujourd’hui, la quasi-totalité des chefs d’Etat africains élus démocratiquement sont nés avant l’indépendance. Ceux d’entre eux qui sont de l’ère postcoloniale ont également accéder à la magistrature suprême par d’autres voies que celles des urnes. Des exemples nombreux, à ne pas chercher loin avec le cas de la Gambie de Yahya Jammeh et de tant d’autres pays.
La preuve démocratique dont a fait montre le peuple sénégalais dans ce deuxième tour de la présidentielle qui a installé Macky Sall à la tête du pays, est saluée à l’unanimité et considérée comme « une leçon servie à l’Afrique ». « Un atout pour notre pays», selon beaucoup d’analystes politiques à l’instar de Tamsir Jupiter Ndiaye qui pense que ce fait peut constituer une chance et un essor dans tous les domaines pour le Sénégal.
Par ailleurs, dans un pays comme le Sénégal, où la majeure partie de la populations est âgée de moins de 25 ans, la compatibilité, ainsi que la connivence peuvent générer les relations entre ce peuple et son son président qui appartiennent presque à une même génération.
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