Macky Sall range son Sénégal émergent: 2,5 milliards partent en fumée

C’est un projet qui est censé pousser dans les oubliettes tous les projets de développement que le Sénégal a conduit jusqu’ici, et le président Macky Sall nourrissait plein d’espoirs à son sujet. Le « Sénégal émergent », a fait un flop retentissant, obligeant son commanditaire à repousser la validation et l’adoption à des jours meilleurs.



Le bruit soulevé par le projet « Sénégal  émergent » n’a porté jusqu'à présent que sur le montant des prestations (2,5 milliards au club Disso) du pool des consultant qui l’on élaboré , ainsi que sur leurs connaissances des réalité du Sénégal. Cela à cause de la sortie de l’ancien Directeur de Cabinet adjoint du chef de l’Etat, Moubarak LO. On se rend compte après les débats qui ont ponctué ladite présentation dans un des salons de l’hôtel King Fahd Palace, ce week-end, est loin d’avoir convaincu même ceux qui sont chargés de le mettre en œuvre.  A l’issue des débats, le document de présentation du projet de Sénégal émergent n’a pas été approuvé.  

Le Président de la République  après avoir entendu tous les intervenants, et leurs critiques ainsi que les réponses que leurs ont apportées les présentateurs du projet, a déclaré de manière expresse, qu’il diffère la validation du document sous réserve de la prise en compte des observations émises par les participants à l’atelier.  Ce que beaucoup de ministres n’ont pas compris, qu’on leur présente un cadrage macro-économique dans le Sénégal parvient à réaliser un taux de croissance de 8% l’an pendant une dizaine d’années, sans leur indiquer les bases pratiques de cette performance.  En plus de cela, ce scénario dit optimiste de croissance ne trouve sa pertinence que dans l’hypothèse où le pays réalise une série de 28 réformes dites hardies, dans les domaines aussi bien politique, sociales et économiques.

 Des ministres ont montré que ce projet ne tient aucun compte des réalités de la géopolitique. Mimi refuse un nouvel éléphant blanc. Les remarques des différents ministres ont été si  confondantes, que le premier ministre Aminata Touré a eu cette remarque ferme à l’encontre des consultants : « il ne faut pas que l’on nous ramène des éléphants blancs ici » dans les colonnes du journal "le quotidien" qui indique que devant une levée de boucliers, le président n’a plus le choix que de repousser à plus tard la validation de son projet grandiose.                                                                                                                                                            
 
 


Mardi 3 Décembre 2013 10:07


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