Le chef de l’Etat est décidé à croiser le fer, le communiqué du conseil des ministres est passé sous silence les différents rounds de négociations entre le syndicat de l’enseignement et le gouvernement. Ainsi, l’Etat à déjà faits des ponctions sur les salaires du mois d’avril et entend corser l’addition si les grévistes ne reculent pas. La ponction varie entre 40.000 et 150.000 F CFA.
Selon « L’As », la mesure est loin de dissuader les grévistes. « On s’y attend, mais si on nous coupe tout, on va aller à la fondation de Marème Faye qui va nous nourrir », répond ironiquement le chargé des revendications du CUSEMS qui rappelle que son syndicat est plus que jamais intransigeant sur l'indemnité de logement.
Lors d'une conférence de presse à Kaffrine, le président de la République a eu à répondre aux revendications des enseignants grévistes. « On ne peut pas régler tout, tout de suite et maintenant. Et jamais, à mon avis, le gouvernement n'a été aussi attentif à la revendication des travailleurs. J'ai les mêmes revendications que vous au plan social, je suis aussi quelque part syndicaliste au nom du peuple. Vous n'êtes pas les seuls dans ce pays. Il n'y a pas que des salariés. Vous êtes une minorité, secteur public et privé confondus. Et vous voulez prendre le pays en otage ? Pourquoi et au nom de quoi ? Parce que vous êtes syndiqués et vous êtes intellectuels, je dis non ! », avait pesté le chef de l'Etat.
Selon « L’As », la mesure est loin de dissuader les grévistes. « On s’y attend, mais si on nous coupe tout, on va aller à la fondation de Marème Faye qui va nous nourrir », répond ironiquement le chargé des revendications du CUSEMS qui rappelle que son syndicat est plus que jamais intransigeant sur l'indemnité de logement.
Lors d'une conférence de presse à Kaffrine, le président de la République a eu à répondre aux revendications des enseignants grévistes. « On ne peut pas régler tout, tout de suite et maintenant. Et jamais, à mon avis, le gouvernement n'a été aussi attentif à la revendication des travailleurs. J'ai les mêmes revendications que vous au plan social, je suis aussi quelque part syndicaliste au nom du peuple. Vous n'êtes pas les seuls dans ce pays. Il n'y a pas que des salariés. Vous êtes une minorité, secteur public et privé confondus. Et vous voulez prendre le pays en otage ? Pourquoi et au nom de quoi ? Parce que vous êtes syndiqués et vous êtes intellectuels, je dis non ! », avait pesté le chef de l'Etat.