Macky et la transhumance: "les ordures" hier, "trésor" aujourd'hui



«Je demeure convaincu que l’engagement politique peut s’accommoder de l’éthique, de la morale et de la loyauté », décrétait Macky Sall, président nouvellement élu en 2012. Mais trois (3) ans plus tard, les actes sont tous autres. L’ère de la transhumance est plus que jamais de mise. La dernière en date de ce lundi avec Bécaye Diop, l’ancien ministre des Forces armées qui a déposé ses baluchons à l’Alliance Pour la République (APR) du Chef de l’Etat, Macky Sall. Ceci, peu après Awa Ndiaye et Cie notamment Innocence Ntap, Sitor Ndour,…Ainsi, trois (3) ans après son investiture, la rupture tant chantée reste un mirage. Le successeur de Wade est plus qu’occupé à gagner la prochaine présidentielle.

 
Une question (Transhumance) qui était au cœur des débats de l’Assemblée Générale du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) tenue un certain vendredi 30 mars 2012. Saluant «l’engagement résolu de toutes les organisations, personnalités, coordinations régionales et locales du mouvement dans la victoire du 25 mars », Alioune Tine et Cie de féliciter vivement alors «le président nouvellement élu » mais en lui signifiant qu’au chapitre des pratiques politiques récusées par l’éthique, la morale, et dénoncées par l’ensemble des parties prenantes aux Assises nationales ou au M23, et par l’opinion publique sénégalaise, « figure la transhumance ». Cet « abomination politique…Acte opportuniste de lâcheté politique pour ceux qui s’y adonnent et, surtout, un acte de complaisance coupable pour ceux qui l’acceptent et qui accueillent ses auteurs », chargeaient-ils.
 

Dié BA

Mardi 31 Mars 2015 13:52


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