Le président de la République a reçu les centrales syndicales au Palais ce mardi à l'occasion du défilé du 1er mai qui consacre la journée internationale des travailleurs du monde entier.
Après avoir reçu leurs cahiers de doléances, le Président Macky Sall a tenu un discours "guerrier" aux syndicats. Selon lui, les travailleurs doivent savoir que l'Etat ne peut pas satisfaire toutes les exigences. "(...) J’en appelle au sens élevé des responsabilités des leaders syndicaux pour construire ensemble une paix sociale durable propice à la productivité. Si on ne fait pas de croissance on ne peut pas satisfaire les revendications. Il faut que ce soit clair. On ne peut pas toujours dire : 'dioxma, dioxma' (donnez-nous, donnez-nous) et en retour il n'y a pas de compensation. Ce n'est pas durable", a-t-il dit avant d'ajouter sur un ton ferme : "quand ce n'est pas possible, ce n'est pas possible; (et) la grève ne fera pas plier" l'État, qui "n'est pas là que pour les salariés"
Après avoir reçu leurs cahiers de doléances, le Président Macky Sall a tenu un discours "guerrier" aux syndicats. Selon lui, les travailleurs doivent savoir que l'Etat ne peut pas satisfaire toutes les exigences. "(...) J’en appelle au sens élevé des responsabilités des leaders syndicaux pour construire ensemble une paix sociale durable propice à la productivité. Si on ne fait pas de croissance on ne peut pas satisfaire les revendications. Il faut que ce soit clair. On ne peut pas toujours dire : 'dioxma, dioxma' (donnez-nous, donnez-nous) et en retour il n'y a pas de compensation. Ce n'est pas durable", a-t-il dit avant d'ajouter sur un ton ferme : "quand ce n'est pas possible, ce n'est pas possible; (et) la grève ne fera pas plier" l'État, qui "n'est pas là que pour les salariés"