Certes les recrutements anarchiques dans nos ambassades et consulats remplis de militants de l’APR, dans la Santé et l’Enseignement sont réels et se chiffrent sans doute par milliers, mais il existe une autre catégorie de recrues de luxe dont on parle rarement, pour ne pas dire jamais. Des recrutés qui émargent pourtant dans le budget de l’Etat à travers les institutions où ils ont été casés.
Ce sont les députés de l’Assemblée nationale — ils étaient déjà 120, Macky Sall les a portés à 150 au nom d’une curieuse application du principe de gouvernance sobre et vertueuse ! —, mais aussi les conseillers économiques, sociaux et environnementaux du CESE, les hauts conseillers des collectivités territoriales (HCCT) et les membres de la Commission pour le Dialogue des territoires !
Des institutions bidon créées par le président de la République pour caser sa clientèle politique. Et dont les éminences qui les composent ne sont pas payés au Smig ni au lance-pierres. Au contraire, leur salaire minimum va chercher dans le million de francs CFA sans compter une foultitude d’avantages matériels comme des voitures, du carburant et...des passeports diplomatiques !
Sans compter, bien sûr, une masse de personnel d’appoint (chauffeurs, plantons, secrétaires, chargés de missions, conseillers, huissiers, gardes du corps etc.) rémunéré aussi grâce à des budgets mis à disposition par le ministère des Finances. Des budgets qui ne sont soumis à aucun contrôle au nom de la séparation des pouvoirs. Ces messieurs et dames grassement rémunérés ne payaient d’ailleurs pas d’impôts, ou alors des montants ridicules, jusqu’à ce qu’un inspecteur des Impôts nommé...Ousmane Sonko mette les pieds dans le plat ! Il a été viré de la Fonction publique quelques temps après...
Tout cela pour dire que le président de la République a parfaitement raison de dénon- cer les recrutements anarchiques dans cer- taines institutions. Seulement voilà, il a oublié de dire que le principal responsable de ces recrutements publics qui pèsent si lourd dans le budget de l’Etat, eh bien, c’est lui- même Macky Sall et sa manie de caser coûte que coûte sa clientèle politique ainsi que les transhumants qui viennent taper à sa porte. On ne parle pas, bien sûr, de sa pléthore de ministres conseillers, chargés de missions et autres ambassadeurs itinérants...
Par Christian Sène, Le Témoin
Ce sont les députés de l’Assemblée nationale — ils étaient déjà 120, Macky Sall les a portés à 150 au nom d’une curieuse application du principe de gouvernance sobre et vertueuse ! —, mais aussi les conseillers économiques, sociaux et environnementaux du CESE, les hauts conseillers des collectivités territoriales (HCCT) et les membres de la Commission pour le Dialogue des territoires !
Des institutions bidon créées par le président de la République pour caser sa clientèle politique. Et dont les éminences qui les composent ne sont pas payés au Smig ni au lance-pierres. Au contraire, leur salaire minimum va chercher dans le million de francs CFA sans compter une foultitude d’avantages matériels comme des voitures, du carburant et...des passeports diplomatiques !
Sans compter, bien sûr, une masse de personnel d’appoint (chauffeurs, plantons, secrétaires, chargés de missions, conseillers, huissiers, gardes du corps etc.) rémunéré aussi grâce à des budgets mis à disposition par le ministère des Finances. Des budgets qui ne sont soumis à aucun contrôle au nom de la séparation des pouvoirs. Ces messieurs et dames grassement rémunérés ne payaient d’ailleurs pas d’impôts, ou alors des montants ridicules, jusqu’à ce qu’un inspecteur des Impôts nommé...Ousmane Sonko mette les pieds dans le plat ! Il a été viré de la Fonction publique quelques temps après...
Tout cela pour dire que le président de la République a parfaitement raison de dénon- cer les recrutements anarchiques dans cer- taines institutions. Seulement voilà, il a oublié de dire que le principal responsable de ces recrutements publics qui pèsent si lourd dans le budget de l’Etat, eh bien, c’est lui- même Macky Sall et sa manie de caser coûte que coûte sa clientèle politique ainsi que les transhumants qui viennent taper à sa porte. On ne parle pas, bien sûr, de sa pléthore de ministres conseillers, chargés de missions et autres ambassadeurs itinérants...
Par Christian Sène, Le Témoin
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