Le bilan communiqué par le général de brigade Anthony Rakotoarison, directeur de la sécurité et des renseignements de la gendarmerie nationale, fait état de cinq morts dont quatre manifestants tués par balles dans la nuit du mardi à mercredi.
Un vol de manioc
Les troubles ont démarré lundi et seraient liés à un vol de manioc dont les circonstances restent encore floues.
La correspondante de BBC Afrique à Madagascar rapporte que le premier décès est celui d'un membre du "quartier mobile", un comité chargé de la sécurité au niveau des quartiers.
Selon des sources officielles, il a été tabassé par les forces de l'ordre avant de succomber sur son lit d’hôpital 24 heures plus tard.
C’est cet incident qui aurait provoqué la colère de la population, menant la foule jusqu’aux portes de la gendarmerie.
Fusillade meurtrière
Selon des témoins, l’émeute aurait viré à la fusillade lorsque les gendarmes ont tiré sur la foule, faisant 4 morts sur place.
Des versions contradictoires entourent néanmoins cette affaire.
Le général Anthony Rakotoarison a affirmé qu’une "enquête était ouverte" tandis que le calme était revenu jeudi dans cette commune urbaine.
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