Andry Rajoelina reste aux commandes. C’est bien lui qui présidera les cérémonies du 26 juin. Le défilé militaire d’abord, puis le déjeuner au palais présidentiel.
La situation s’est donc inversée en quelques jours. Le comité d’organisation, dirigé par le ministère des Forces armées, avait d’abord annoncé que le ministre de la Défense, le général Rakotoarimasy, dirigerait le défilé avec les hauts responsables de l’armée et de la gendarmerie. Les cérémonies devaient ensuite se poursuivre au cercle mess.
Isolement sur la scène internationale
Mais les militaires cèdent la place. La Commission électorale a accepté le report des élections, explique-t-on auprès du ministère des Forces armées. Pas d’élections le 24 juillet, donc la démission d’Andry Rajoelina fin mai n’est plus exigée. Il reste à la tête de l’Etat, et chef des armées jusqu’à ce qu’une nouvelle date soit déterminée pour l’élection.
Malgré son isolement sur la scène internationale, et de nombreuses défections dans ses propres rangs, Andry Rajoelina est plus que jamais dans l’offensive : « La plupart des candidats ont peur car ils savent très bien que je gagnerai ces élections », a-t-il encore déclaré ce samedi lors d’un déplacement dans le sud du pays.
Source: RFI