Un rapport de la Banque Mondiale publié le 1er février a noté que le dirigeant de Madagascar, Andry Rajoelina a réduit de 200 millions de dollars l’allocation budgétaire pour les services publics, dans l’un des pays les plus pauvres au monde.
En effet, d’importantes réductions budgétaires ayant augmenté l’incapacité du gouvernement de l’île à répondre aux besoins élémentaires de ses enfants allant à l’école, a entrainé une forte hausse du travail des enfants. «Nous voyons une baisse minimum de 20 à 30 % dans le budget pour l’éducation ; il en résulte que les fonds et le matériel n’arrivent pas dans les écoles. Le second impact de la crise est une vulnérabilité accrue des familles déjà pauvres, ce qui signifie que plus d’enfants doivent travailler» a soutenu le représentant de Madagascar au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Irin Bruno Maes.
Selon une étude du Syndicat des Professionnels Diplômés en Travail Social (SPDTS), le nombre d’élèves inscrits dans des écoles privées s’est effondré, avec seulement trois ou quatre élèves pour une classe qui fait habituellement 12 élèves. «La situation pour les enfants est encore plus dure qu’avant la crise», a indiqué la présidente du SPDTS, Norotiana Randimbiarison à Irin.
L’étude était basée sur un échantillon de 47 000 élèves dans la capitale Antananarivo et dans deux autres grandes villes du pays Ambositra et Fianarantsoa. Elle a montré que davantage d’enfants combinaient le travail avec l’école avant mars 2009, gagnant de l’argent dans des activités qui vont de la fabrication de briques et de charbon au lavage de la lessive.
«La plupart des enfants dans les écoles publiques travaillent avant ou après l’école pour gagner de l’argent pour acheter leurs livres, et pour le donner à leurs parents », a fait savoir Mme Randimbiarison. En conséquence, ajoute-t-elle, «les enfants arrivent à l’école en retard, sont fatigués et incapables de se concentrer».
En effet, d’importantes réductions budgétaires ayant augmenté l’incapacité du gouvernement de l’île à répondre aux besoins élémentaires de ses enfants allant à l’école, a entrainé une forte hausse du travail des enfants. «Nous voyons une baisse minimum de 20 à 30 % dans le budget pour l’éducation ; il en résulte que les fonds et le matériel n’arrivent pas dans les écoles. Le second impact de la crise est une vulnérabilité accrue des familles déjà pauvres, ce qui signifie que plus d’enfants doivent travailler» a soutenu le représentant de Madagascar au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Irin Bruno Maes.
Selon une étude du Syndicat des Professionnels Diplômés en Travail Social (SPDTS), le nombre d’élèves inscrits dans des écoles privées s’est effondré, avec seulement trois ou quatre élèves pour une classe qui fait habituellement 12 élèves. «La situation pour les enfants est encore plus dure qu’avant la crise», a indiqué la présidente du SPDTS, Norotiana Randimbiarison à Irin.
L’étude était basée sur un échantillon de 47 000 élèves dans la capitale Antananarivo et dans deux autres grandes villes du pays Ambositra et Fianarantsoa. Elle a montré que davantage d’enfants combinaient le travail avec l’école avant mars 2009, gagnant de l’argent dans des activités qui vont de la fabrication de briques et de charbon au lavage de la lessive.
«La plupart des enfants dans les écoles publiques travaillent avant ou après l’école pour gagner de l’argent pour acheter leurs livres, et pour le donner à leurs parents », a fait savoir Mme Randimbiarison. En conséquence, ajoute-t-elle, «les enfants arrivent à l’école en retard, sont fatigués et incapables de se concentrer».