Le maire de la capitale malgache Andry Rajoelina, le 31 janvier 2009. ( Photo : Reuters )
Les cycles de crise se réduisent à Madagascar : 1972,1991, 2002. En trois occasions et contextes différents, la rue a réussi à déboulonner le pouvoir en place. On n’en est pas encore là en 2009, mais les évènements de la semaine passée poussent à l’analogie.
La plus frappante est bien sûr la foule qui se presse place du 13-Mai qui a, à chaque fois, été le départ de la contestation. En plein centre de la capitale, elle symbolise même la victoire populaire de Marc Ravalomanana. Il y a sept ans, il y convoquait chaque jour ses partisans selon un procédé que l’on retrouve aujourd’hui.
Pillages massifs
Cependant à l’époque, il avait fallu plusieurs semaines pour réunir les quelques dizaines de milliers de personnes qu’Andry Rajoelina a rassemblé depuis le début. En revanche, on n’avait alors pas assisté aux pillages massifs qui ont cette année terni l’image du mouvement.
Surtout en 2002, la crise était post-électorale alors qu’aujourd’hui, c’est l’état de la démocratie et les difficultés économiques qui poussent les gens dans la rue. Le président est légalement en place et la situation s’apparente donc davantage à 1991. A l’époque, une haute autorité de l’Etat avait été mise en place et un tel schéma de sortie est avancé par des observateurs.
Source : RFI
La plus frappante est bien sûr la foule qui se presse place du 13-Mai qui a, à chaque fois, été le départ de la contestation. En plein centre de la capitale, elle symbolise même la victoire populaire de Marc Ravalomanana. Il y a sept ans, il y convoquait chaque jour ses partisans selon un procédé que l’on retrouve aujourd’hui.
Pillages massifs
Cependant à l’époque, il avait fallu plusieurs semaines pour réunir les quelques dizaines de milliers de personnes qu’Andry Rajoelina a rassemblé depuis le début. En revanche, on n’avait alors pas assisté aux pillages massifs qui ont cette année terni l’image du mouvement.
Surtout en 2002, la crise était post-électorale alors qu’aujourd’hui, c’est l’état de la démocratie et les difficultés économiques qui poussent les gens dans la rue. Le président est légalement en place et la situation s’apparente donc davantage à 1991. A l’époque, une haute autorité de l’Etat avait été mise en place et un tel schéma de sortie est avancé par des observateurs.
Source : RFI