Deux attaques, dans la même zone et au même moment. Lors de la première attaque, 80 dahalos se sont emparés de 150 zébus. Les 15 hommes du Groupe d'intervention antidahalo postés dans cette zone se sont lancés à leur poursuite. Ils ont abattu treize voleurs de zébus, dans un échange de tirs qui aurait duré plusieurs heures.
Pendant ce temps la dans un village des environs, un autre groupe de voleurs de zébus aurait pris un cheptel d'environ 160 têtes. Le commandant de brigade de la ville de Tsivory et son adjoint se seraient rendus d'eux-mêmes sur la zone. C'est là qu'ils auraient été pris en embuscade et auraient été abattus. Quant aux voleurs de zébus, ils se seraient enfuis avec les armes des deux militaires, kalachnikovs et grenades. Selon le commandant de gendarmerie de la région sud, le chef d'escadron Théodule Ranaivoarison, les autorités d'Antananarivo auraient décidé d'envoyer un hélicoptère pour localiser ce groupe de dahalos et récupérer les armes.
La situation se tend dans l'extrême sud de Madagascar. Pour ce gradé ces deux attaques étaient un test des dahalos contre les forces de l'ordre. Aujourd'hui, il réclame des moyens, en hommes et en matériel. La deuxième phase de l'opération « coup d'arrêt » qui a eu lieu en mai et juin dans la région contre les voleurs de zébus est toujours attendue.
Source : Rfi.fr
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