On se dirige vers un bilan définitif du drame, puisque les recherches sont désormais terminées. Ce mercredi, 21 cadavres supplémentaires ont été repêchés au large de l’île Sainte-Marie. Ce qui porte le nombre total de décès à 85. Cinquante voyageurs ont pu être sauvés et une personne reste portée disparue, selon Jean-Edmond Randrianantenaina, le directeur général de l’Autorité maritime et portuaire.
Les familles ont récupéré les corps, mais sur les 85 repêchés, 19 n’ont pas été réclamés. Le directeur général explique qu’ils ont été enterrés par défaut à Soanierana Ivongo là où s’est échoué le navire, dans un cimetière de fortune.
Ces victimes n’ont pas pu être identifiées par les secours, alors un système a été créé. Les corps ont été pris en photo avant d’être emballés et un numéro leur a été associé. Les familles qui viendront plus tard sur les lieux du drame vont pouvoir ainsi consulter les photos et se référer au corps correspondant.
Beaucoup de saisonniers parmi les victimes
Le président de la République a décrété ce jour comme jour de deuil national avec drapeaux en berne.
Contacté par téléphone, le maire de Soanierana Ivongo, Alban Menavolo expliquait tôt ce jeudi matin qu’un chapiteau avait été dressé par l’État au stade municipal du village pour accueillir les familles. Le maire évoquait aussi l'odeur des corps en décomposition, ils sont restés plus de 48 heures dans l’eau. Une odeur qui persiste entre autres à cause de la forte chaleur.
Pour l’identité des victimes, des effets personnels, des cartes d’identité et de l’argent ont été retrouvés par les secours. Toujours selon Alban Menavolo et un autre habitant du village qui préfère rester anonyme, la plupart des passagers du navire seraient des saisonniers originaires de la campagne. Ces Malgaches étaient partis récolter le clou de girofle, un peu plus au nord du port de départ, et, en prenant le bateau, ils comptaient rejoindre leur famille, avec l’argent gagné, pour les fêtes de fin d’année. Des informations confirmées par le directeur général de l’Autorité maritime et portuaire.
Les familles ont récupéré les corps, mais sur les 85 repêchés, 19 n’ont pas été réclamés. Le directeur général explique qu’ils ont été enterrés par défaut à Soanierana Ivongo là où s’est échoué le navire, dans un cimetière de fortune.
Ces victimes n’ont pas pu être identifiées par les secours, alors un système a été créé. Les corps ont été pris en photo avant d’être emballés et un numéro leur a été associé. Les familles qui viendront plus tard sur les lieux du drame vont pouvoir ainsi consulter les photos et se référer au corps correspondant.
Beaucoup de saisonniers parmi les victimes
Le président de la République a décrété ce jour comme jour de deuil national avec drapeaux en berne.
Contacté par téléphone, le maire de Soanierana Ivongo, Alban Menavolo expliquait tôt ce jeudi matin qu’un chapiteau avait été dressé par l’État au stade municipal du village pour accueillir les familles. Le maire évoquait aussi l'odeur des corps en décomposition, ils sont restés plus de 48 heures dans l’eau. Une odeur qui persiste entre autres à cause de la forte chaleur.
Pour l’identité des victimes, des effets personnels, des cartes d’identité et de l’argent ont été retrouvés par les secours. Toujours selon Alban Menavolo et un autre habitant du village qui préfère rester anonyme, la plupart des passagers du navire seraient des saisonniers originaires de la campagne. Ces Malgaches étaient partis récolter le clou de girofle, un peu plus au nord du port de départ, et, en prenant le bateau, ils comptaient rejoindre leur famille, avec l’argent gagné, pour les fêtes de fin d’année. Des informations confirmées par le directeur général de l’Autorité maritime et portuaire.