C’est une figure emblématique de la Grande Île qui s’est éteinte. Didier Ratsiraka, originaire de Vatomandry, sur la côte est du pays, a été à la tête de l’État pendant 21 ans.
Officier de marine, il fait son entrée en politique en tant que militaire en 1972 pendant un régime de transition. À 36 ans, il devient alors ministre des Affaires étrangères. C'est trois ans plus tard qu'il est porté à la tête du pays par un directoire militaire. Il fait alors adopter par référendum en sa qualité de chef d’État, la Charte de la révolution socialiste et la Constitution de la deuxième République.
Ce proche de Fidel Castro met alors en place la malgachisation de l’enseignement et des noms de villes et une politique socialiste. Une politique qui se révèle être finalement un échec économique et social.
Crise post-électorale et exil en France
En 1991, il accepte la transition libérale, réclamée par Albert Zafy, qui le succède à la tête de l’État. Mais l’Amiral rouge est réélu quatre ans plus tard et à l’issue de ce mandat, une crise post-électorale le force à s’exiler en France pendant neuf ans.
Depuis son retour et jusqu’à très récemment, il était actif dans la politique malgache et était régulièrement invité sur les plateaux de télévision pour livrer ses analyses.
Officier de marine, il fait son entrée en politique en tant que militaire en 1972 pendant un régime de transition. À 36 ans, il devient alors ministre des Affaires étrangères. C'est trois ans plus tard qu'il est porté à la tête du pays par un directoire militaire. Il fait alors adopter par référendum en sa qualité de chef d’État, la Charte de la révolution socialiste et la Constitution de la deuxième République.
Ce proche de Fidel Castro met alors en place la malgachisation de l’enseignement et des noms de villes et une politique socialiste. Une politique qui se révèle être finalement un échec économique et social.
Crise post-électorale et exil en France
En 1991, il accepte la transition libérale, réclamée par Albert Zafy, qui le succède à la tête de l’État. Mais l’Amiral rouge est réélu quatre ans plus tard et à l’issue de ce mandat, une crise post-électorale le force à s’exiler en France pendant neuf ans.
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